L'auteur et l'œuvre peuvent-ils être séparés ?

Annika Elisabeth von Hausswolff, secret alternatif
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Par MARIANNE BARRETO*

Commentaire du livre par la sociologue Gisèle Sapiro

Le nouveau livre de Gisèle Sapiro Peut-on dissocier l'œuvre de l'auteur ? part d'une problématique qui n'est pas nouvelle et qui renvoie aux notions d'auteur et d'œuvre, constructions sociales qui prennent des significations particulières avec l'émergence moderne de la figure de l'auteur. Des notions qui ont varié au cours de l'histoire et au sein des cultures. La création de la responsabilité pénale de l'auteur, au XVIe siècle, ainsi que de la propriété intellectuelle au XVIIIe siècle, a considérablement resserré le rapport de l'auteur à son œuvre, accentué l'individualisation du « caractère auteur », établissant, comme Foucault observe, « cette catégorie fondamentale de la critique, 'l'homme et l'œuvre' » (Foucault, 2001, p. 266).

Au XXIe siècle, la discussion sur les liens intimes entre l'auteur et son œuvre prend des contours nouveaux, même si elle reste redevable à des croyances collectives profondes et anciennes. Si l'auteur entache son œuvre par des conduites répréhensibles, privées ou publiques, les conceptions qui le rendent unique gagnent en force dans les débats qui s'instaurent. Les polémiques soulevées créent des contraintes, polémiques amplifiées par les médias et les réseaux sociaux, pour qui, également, le créateur est, invariablement, quelqu'un qui s'exprime en son propre nom, un être isolé, démiurge de la création littéraire et/ou artistique.

Délits de harcèlement, pédophilie, insultes, affiliations et soutien aux régimes fascistes, souvent exprimés dans les œuvres elles-mêmes, propos racistes, xénophobes, antisémites, sexistes sont quelques-uns des actes qui déclenchent le débat, souvent compromis par des réactions pamphletistes, révélant parfois des positions autoritaires qui tendent à rejeter, disqualifier les arguments rationnels sur les enjeux. Pour ces raisons, l'auteur vous invite à examiner les arguments du débat confus, afin de les éclairer, en proposant des éléments susceptibles de permettre à chaque lecteur de se positionner dans cette arène, de se dégager des confusions et des mauvaises foi discursives qui, parfois, , ils s'imposent comme un moyen de discréditer quiconque peut apparaître comme un adversaire.

Dans la première partie du livre, la discussion porte sur les formes d'identification entre l'auteur et son œuvre. Il est conçu à partir d'un triple rapport entre métonymie, similitude et causalité interne (intentionnalité) qui, si à première vue renforce la croyance au lien intime entre l'un et l'autre, sous un regard aiguisé il ne résiste pas à la confrontation aux stratégies de les auteurs eux-mêmes, des intermédiaires culturels et de la réception des œuvres. Comme formes d'identification, la métonymie, la ressemblance et la causalité interne sont des arguments qui légitiment la protection formelle et institutionnelle de l'œuvre (le droit d'auteur par exemple), prestige déshonoré par les mouvements de production et de circulation d'eux-mêmes et de leurs créateurs.

La relation métonymique s'établit par l'identification du nom de l'auteur désignant l'ensemble de son œuvre, production prétendument cohérente inscrite dans un projet prémonitoire plus vaste. Cependant, les mouvements de circulation et d'appropriation interrogent cette cohérence en raison de deux réalités qui surgissent lorsque les œuvres deviennent publiques : les limites de leur périmètre et la cohésion de leur ensemble. Le nom de l'auteur fonctionne bien pour désigner chacune de ses œuvres, cependant, lorsqu'on en choisit une et non une autre pour cela, c'est-à-dire lorsque le choix devient sélectif, le périmètre qui donnait une cohésion à l'ensemble de l'œuvre change. Une situation que l'on peut observer lorsque l'œuvre est divisée en périodes, phases, genres, rendant deux descriptions d'un même auteur non interchangeables (p. 45), voire lorsque l'auteur nie, refuse de reconnaître comme votre propre œuvre.

La relation de similitude entre l'auteur et l'œuvre renvoie à la personne, ce qui n'existe pas dans la relation métonymique. La croyance collective en la responsabilité morale de l'auteur est si forte que la preuve la plus solide de cette illusion, dépassant les frontières du champ de la production culturelle, réside peut-être dans son institutionnalisation, telle qu'elle s'exprime dans la législation sur le droit d'auteur, parmi d'autres infractions pénales imputées aux auteurs, créateurs, etc.

L'œuvre serait une émanation directe de la personne de l'auteur, vraisemblablement des relations internes et psychologiques étroites entre les deux. Une autre preuve en serait dans le travail de fictionnalisation (sous ses formes allégoriques, métaphoriques, écrits autobiographiques, etc.), forme qui favorise la création d'un espace relationnel complexe où les liens entre la personnalité de l'auteur, sa biographie et ses valeurs sont masqués par l'œuvre de fiction (p. 56-57). Cependant, ces stratégies d'écriture ouvrent des espaces d'interprétation que seule l'utilisation d'éléments extérieurs à l'œuvre peut expliquer. Voilà un premier apport que la sociologie présente pour décrypter les incohérences des certitudes : proposant dans ses analyses de ne pas séparer l'œuvre de l'auteur, elle les confronte dans leurs liens d'identification.

La relation d'intentionnalité, à son tour, les identifie, étant donné que l'action apparaît guidée par des intentions libres, sans déterminations, comme un « projet » inaltéré et linéaire. L'intentionnalité socialement et culturellement désancrée de cette perspective se heurte aux effets de la relative autonomie de l'œuvre, et le moment de la réception en constitue le meilleur exemple. Dans ce processus, il est plausible que la morale de l'œuvre soit en cause, sans que celle de son auteur ne soit remise en cause. Dès lors, l'importance de discuter de la violence symbolique que les œuvres risquent de perpétuer, de leurs conditions de production et de réception doit être interrogée (p. 88). Sinon, des oppositions fictives entre « des choses semblables et de fausses similitudes entre des choses différentes » (Bourdieu, 2009, p. 34) sont créées, malgré les auteurs et les œuvres elles-mêmes.

Dès lors, la première partie du livre est résumée par Sapiro de la manière suivante : les trois relations d'identification qui portent les croyances collectives séculaires, comme évoqué précédemment, se transforment en stratégies de différenciation, remettant en cause le second groupe d'arguments qui anime les controverses dans le débat public actuel, c'est-à-dire celui qui défend l'indissolubilité entre la morale de l'auteur et la morale de l'œuvre. La relation d'identification entre l'un et l'autre est interrogée par les processus de circulation des œuvres et des auteurs dans leurs trois types : dans la métonymie, l'identification devient différenciation en raison des instabilités du périmètre de l'œuvre et de sa cohérence interne ; dans la similitude morale, à travers le jeu interprétatif entre l'auteur, le narrateur et leurs personnages, qui est en réalité le lieu des stratégies et des stratégies artistiques de l'auteur ; dans l'intentionnalité (causalité interne), dans les effets de l'œuvre, dans sa relative autonomie par rapport au créateur lorsqu'elle devient publique, dans son processus de réception.

La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée à l'examen de cas emblématiques d'auteurs, de créateurs et à la confrontation publique des responsabilités de leurs actes et de leurs créations. L'auteur s'intéresse à la manière dont sont placés les arguments qui font avancer les controverses autour des événements. Analytiquement, elle les divise en deux groupes de phénomènes : comportements privés répréhensibles, crimes de viol, pédophilie et meurtre, et positions idéologiques répréhensibles, incitation à la haine raciale, antisémitisme, adhésion à des régimes fascistes, etc.

Ceux qui interviennent publiquement, qu'ils justifient leurs positions par des principes moraux, politiques ou esthétiques, le font en révélant leur adhésion aux principes d'identification évoqués dans la première partie, sans pouvoir encore distinguer entre représentation et apologie de la haine ou de la discrimination. De façon circonstancielle, les pratiques et stratégies accusatoires ou défensives aboutissent à la perpétuation de la violence physique et symbolique qu'ils soupçonnent d'agresser ou de punir.

Comme on l'a dit, une fois entrés dans le débat public, les faits qui ont affecté l'auteur et/ou son œuvre, lorsque la morale de l'un et de l'autre ont été convulsées, convergent vers deux types de réactions aux événements : la première repose sur la conception singularisante de l'auteur, c'est-à-dire qu'elle prône la séparation entre l'auteur et son œuvre, sous prétexte que les œuvres sont autonomes et, par conséquent, doivent être appréciées pour elles-mêmes, quelle que soit la morale de leur auteur.

Le second dit donc le contraire : l'œuvre est inséparable de la morale de l'auteur. Autonome ou non, l'œuvre peut-elle être censurée ? Dans la perspective radicale de la «cancel culture», qui émerge aux États-Unis, oui : non seulement l'œuvre mais son auteur peuvent être repoussés. Deux réactions qui éclairent les typologies : les contestations françaises au César attribuées à Polanski ne réclamaient pas sa censure, mais réclamaient un débat public sur ses crimes, sur sa conduite ignoble ; et, deuxième exemple, le il a demandé s'il était temps de censurer Gauguin, lors d'une exposition, à Londres, des portraits du peintre français accusé de maltraitance d'enfants (p. 13 et 14). Tels sont les arguments en jeu dans ces deux groupes de réponses qui circulent d'un pays à l'autre, donnant des formes spécifiques aux controverses.

L'objectif de ce court essai est d'examiner quelques développements dans les arguments des partisans des deux positions extrêmes. Une fois délimités, ils sont synthétisés en deux constructions idéal-typiques, peut-être généralisables : la position « esthète », largement admise en France par exemple, et la position plus radicale de la « culture de l'annulation », intensément réitérée aux États-Unis. En d'autres termes, un ensemble d'arguments apparaît marqué par un certain universalisme ; et l'autre, due à une certaine attitude moralisatrice, fruit de sensibilités exacerbées et d'un haut seuil d'intolérance justifié par l'histoire des combats contre le racisme institutionnel dans le pays.

Si le livre n'a pas de prétention prescriptive, la position du « sociologue spécialisé dans l'étude des univers culturels » est claire. Il s'agit de mettre au point un point de vue intermédiaire qui ne nie pas le rapport entre la morale de l'auteur et la morale de l'œuvre, mais qui juge les œuvres de manière relativement autonome, c'est-à-dire selon des critères propres au domaine de production culturelle, à condition que, pour quelque raison que ce soit, ne contiennent pas d'incitation à la haine contre des personnes ou des groupes, ni ne fassent l'apologie de violences physiques ou symboliques (p. 20). C'est pourquoi sa réponse à la question posée dans le titre de l'essai est à la fois « oui » et non ».

Juste parce que ? Parce que l'identification entre l'œuvre et l'auteur n'est jamais complète, l'œuvre lui échappe. Elle s'autonomise dans le processus même de production, son existence est le résultat d'un travail collectif impliqué dans l'existence d'une série d'intermédiaires culturels. De même, elle le transgresse une seconde fois, dans les processus de réception, à travers les formes d'appropriation, qui peuvent être contradictoires entre elles et entre les intentions de l'auteur. Lorsqu'ils circulent, ils le font dans des temps et des espaces différents, s'ils sont éloignés de leurs contextes de production, ils peuvent servir des intérêts qui échappent à nouveau à l'auteur.

De plus, si la réception est liée à un changement temporel des « horizons des attentes », elle peut révéler à un autre moment des visions du monde préjugées, discriminatoires, précédemment tolérées et inacceptables. Ce sont des caractéristiques des formes de réception, des « opérations de lecture » (Bourdieu, 2009, p. 31), qui contribuent à mettre en évidence la relative autonomie des œuvres. Voir l'exemple de Heidegger, les efforts entrepris depuis longtemps pour juger de manière absolue l'autonomie de ses œuvres, les séparant des attaches politiques fascistes du philosophe, et les polémiques lors du lancement de son Cahiers noirs, porteurs de l'euphémisation de leur racisme antisémite. Son exclusion ne suffirait pas, puisqu'elle le dégagerait aussi de « la responsabilité des conséquences de l'appel à la responsabilité » (p. 166), débiteur qu'il est de ce qu'il a produit. C'est précisément pour cette raison que la réponse est double.

Pourquoi pas? Car l'œuvre porte des traces de la vision du monde de l'auteur, de ses dispositions éthico-politiques, qu'elles soient métamorphosées ou sublimées par son métier. Il faut en assumer les responsabilités, y compris les effets qui leur échappent, que l'auteur réussisse ou échoue dans sa carrière. Il importe aussi de l'analyser dans son évolution, en relation avec les stratégies et stratégies de création de l'auteur face aux transformations du champ de production culturelle dans lequel il s'inscrit, et qui finit par lui donner sens.

Surtout à ce stade, les sciences humaines ont le rôle important de faire avancer les débats, au-delà de ce que pratique déjà la sociologie, et de ne pas converger avec les approches des ouvrages, en les distinguant des biographies et des engagements de leurs auteurs. Les temps nouveaux exigent le dépassement des frontières qui subsistent entre les positions des exégètes autorisés et celles des auteurs qui défendent une approche socio-historique des œuvres. Le moment demande une conjugaison d'efforts pour mener à bien un « travail d'anamnèse » essentiel, un examen des œuvres tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Cela aurait même des implications pour l'avenir des sciences humaines en tant que disciplines. Selon Sapiro, elles seules sont capables de faire l'histoire sociale de « l'inconscient épistémique » des productions qui, même ayant passé le « test de la postérité », doivent être exhumées pour leur ôter toute possibilité d'alimenter des constructions de nouvelles canonistes nationalistes, racistes et xénophobes (p. 229-230).

Les supprimer, « annuler » les auteurs, c'est méconnaître l'autonomie relative des œuvres, c'est précisément refuser de peser la place des chanoines, c'est sublimer leurs fabrications nationales et internationales, c'est-à-dire méconnaître la des mécanismes qui les émeuvent, les mêmes qui ont exclu et continuent d'exclure les femmes et les minorités pour des raisons liées à leur personne et non à leur travail. Puisqu'ils ne sont pas reniés, au même titre que les scientifiques, les intermédiaires culturels, les éditeurs, les critiques, les traducteurs, etc., ils ont un rôle singulier dans l'exercice de leurs responsabilités dans ce travail de relecture, de réévaluation et d'actualisation des normes.

Enfin, la discussion nous amène à observer que les cas, dont la notoriété internationale était indéniable, pourraient être associés aux mouvements nord-américains, #MeToo et «cculture des anges», les deux qui invitent à réprimer les auteurs, les créateurs, et leurs œuvres sexistes et racistes. Le pouvoir d'internationalisation de ces luttes, ainsi que la position culturelle dominante des États-Unis, ne doivent pas entraver le débat public sur les conditions de production des œuvres intellectuelles ou artistiques. Assimiler la censure, adopter une posture louable et « bon enfant », équivaudrait à éliminer la fécondité du débat lui-même à un moment où « son existence est vitale pour le travail de sensibilisation aux enjeux sociaux de la création et, plus largement , de réflexivité collective sur les formes de violence symbolique qui s'exercent dans nos sociétés » (p. 19).

En résumé, Gisèle Sapiro travaille sur deux questions ici condensées : peut-on séparer l'œuvre de l'auteur ? Nous pouvons et nous ne pouvons pas. La double réponse rend difficile la formulation de la question suivante, mais ne l'invalide pas : peut-on supprimer auteur et/ou œuvre ? Non, à condition qu'il y ait une distinction entre apologie et représentation. C'est une autre raison pour laquelle la restriction ne doit pas anéantir le débat public, puisque c'est cela, animé par des mouvements féministes, antiracistes ou antiracistes ou contre toute forme de discrimination et d'incitation à la haine contre les populations, qui peut sensibiliser aux problèmes qui sont encore cachés, afin de provoquer l'élévation des niveaux de tolérance à chaque période historique.

Pour comprendre les arguments soulevés par la forme que prennent les polémiques entre nous, Brésiliens, il reste à réfléchir à la manière dont nous y répondons : nous blâmons nos auteurs, créateurs et artistes, nous supprimons leurs œuvres, ou nous les discutons et les appelons assumer les conséquences de leurs responsabilités et complicités ? Le matériel pour lancer le débat ne manque pas.

*Mariana Barreto c'est pProfesseur au Département des sciences sociales de l'Université fédérale du Ceará (UFC).

Initialement publié dans le magazine Sociologie & Anthropologie, vol. 11, non.o. 3, septembre-décembre 2021.

 

Référence


Gisèle Sapiro. Peut-on dissocier l'œuvre de l'auteur ? Paris, Seuil, 2020, 238 p.

 

Bibliographie


Bourdieu, P. (2009), « Les conditions sociales de la circulation internationale des idées ». Dans : Sapiro, G. (à droite). L'espace intellectuel en Europe. De la formation des États-nations à la mondialisation xixe-xxie siècle. Paris, La Découverte, p. 27-39.

Foucault, M. (2001), « Qu'est-ce qu'un auteur ? ». Dans: Dit et écrit: Celui-citica – littérature et peinture, musique et cinéma. Rio de Janeiro, University Forensics, vol. III, p. 264-298.

Sapiro, G. (2020), Peut-on dissocier l'œuvre de l'auteur ? Paris, Seuil, 238p.

 

Note


[1] En ce sens, Peut-on dissocier l'œuvre de l'auteur ? poursuit la discussion que l'auteur fait dans d'autres ouvrages, mais notamment dans Des mots qui tuent, également publié dans la seconde moitié de 2020, dans lequel il traite du processus d'autonomisation de l'auteur par rapport à la morale publique, prenant pour objet le jugement des responsabilités des intellectuels qui ont collaboré à l'occupation allemande en France entre 1944 -1945. Dans une œuvre comme dans l'autre, la question de la responsabilité de l'auteur est liée à son processus d'autonomie, notamment par rapport à la morale publique. Sapiro, G. (2020), Des mots qui tuent. La responsabilité de l'intellect en temps de crise (1944-1945). Essais-Points. Paris, Seuil.

 

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