Par ALEXANDRO SIMONCINI*
Deux lectures diverses et complémentaires du premier livre du Capital
Cet article examine comment Benjamin et Foucault, à partir de la lecture de différentes pages du premier livre de La capitale, traitaient de manière différente (mais complémentaire) de l'assujettissement des individus au rapport capitalistique moderne. Sur fond des pages classiques où Marx conduit le lecteur au « laboratoire secret de la production », en la société punitive et regarder et punir Foucault interroge généalogiquement la constitution du sujet productif et les processus « d'accumulation des corps » nécessaires à « l'accumulation du capital ».[I]
En relisant les passages marxistes bien connus sur le fétichisme de la marchandise, en Baudelaire et travaux de passage, Benjamin reconstitue au contraire une archéologie du moderne qui analyse la manière dont les marchandises, avec leurs fantasmagories et leurs promesses de bonheur, visent à imprimer le rapport du capital sur la subjectivité individuelle et collective.[Ii]
Foucault et Marx
Comme l'a observé Etienne Balibar, la mêlée de Foucault avec Marx atteint son apogée au début des années 1970.[Iii] Entre 1971 et 1976, Foucault entre dans ce « cycle politique ou politique » au cours duquel sa conception du pouvoir « s'est centralement déterminée […] à partir d'une comparaison avec Marx ».[Iv].Contre le marxisme vulgaire – mais aussi contre la théorie d'Althusser des « appareils idéologiques d'État »[V] – dans ces années-là, Foucault réinterprète la question marxiste de la lutte des classes, arguant que « les réseaux de domination et les circuits d'exploitation se chevauchent, se soutiennent et s'interfèrent, mais ne coïncident pas ».[Vi]
Pour lui, le pouvoir « traverse tout le corps social », et c'est l'ensemble des « rapports de force immanents à un corps social » qui stabilise l'ordre de classe qui s'y affirme.[Vii] Foucault va jusqu'à soutenir que « le pouvoir é la lutte des classes » et que cela correspond à « tout ce que nous vivons ».[Viii] La lutte des classes se déroule au sein d'un « archipel de différents pouvoirs » qui enracine la société et fabrique microphysiquement ce « sujet productif » sans lequel ni le rapport capitalistique ni sa valorisation[Ix] existerait. Grâce à une relation instrumentale avec Marx,[X] Foucault s'attache alors à créer une généalogie du « sujet productif » composée de deux parties distinctes : l'une étudie la production matérielle des « corps dociles » à l'époque moderne, l'autre analyse la genèse de la morale prolétarienne.
1.
Dans une interview de 1978, Foucault soutient que l'une des principales sources de sa généalogie est le « second livre du Capital ».[xi]. Il se référait évidemment au deuxième volume de l'édition française, qui contient la quatrième section du premier livre.[xii] Ici, dans les chapitres XI et XIII, Foucault affirme avoir trouvé « des analyses historiquement concrètes de la genèse du capitalisme ».[xiii] Il voit dans l'ouvrage une analyse non juridique de la domination, centrée sur le pouvoir matériel « exercé par le propriétaire d'un atelier ».[Xiv] L'analyse marxienne du pouvoir interroge l'assujettissement matériel des corps au sein d'un dispositif – l'usine – dans lequel, par la discipline, « un certain type d'efficacité, un certain type d'attitude »[xv] est produit positivement.
En ce sens, Foucault précise que son travail sur la discipline « reste encore intimement lié à ce qu'écrit Marx ».[Xvi]. Dans la troisième partie de Surveiller et punir : Naissance de la prison – dans lequel il s'interroge sur la production des « corps dociles » et les processus « d'accumulation des hommes » nécessaires à « l'accumulation du capital »[xvii] – il garde toujours en arrière-plan la leçon marxienne sur l'étroite interdépendance entre « les mutations technologiques de l'appareil de production, la division du travail et l'élaboration des procédures disciplinaires ».[xviii] Ce qu'il appelle une « analyse du problème de la discipline dans l'armée et dans les ateliers », ainsi que les investigations de Marx sur les problèmes de la division du travail menées par une analogie qui remonte à la tactique militaire, le guident dans la généalogie du pouvoir disciplinaire.[xix]
Avec Marx, Foucault apprend que le commandement capitaliste a besoin de toute une technologie de pouvoir pour assujettir l'activité ouvrière. Dans regarder et punir, il cite un passage du chapitre XI du premier livre de la Capital où Marx écrit : « Tout comme la force d'attaque d'un escadron de cavalerie ou la force de résistance d'un régiment d'infanterie diffèrent considérablement des forces d'attaque et de résistance développées par chaque chevalier ou soldat, de même somme mécanique des forces de chaque travailleur est substantiellement différent du potentiel de force sociale qui se développe lorsque de nombreux bras coopèrent simultanément dans la même opération indivise ».[xx]
Ce qui intéresse Foucault, comme l'a souligné Pierre Macherey, c'est la manière dont Marx appréhende « les 'mécanismes' par lesquels le capital développe son autorité sur le travail, exploitant la force de travail pour améliorer la 'productivité' ».[Xxi] Le contrôle de la « coopération des salariés », de leur « unité comme corps productif global », passe par la microphysique disciplinaire du commandement capitaliste, qui vise à capter « le force productive spécifique à la journée de travail convenue » et subsumé à «force productive du travail social [qui] découle de la coopération elle-même ».[xxii]
Mais pour que cela soit possible, il faut que les vivants, qui rendent cette coopération possible, « deviennent des sujets productifs, immergés pleinement dans la « force d'une masse » (Marx), c'est-à-dire dans un corps collectif en dehors duquel ils n'ont aucun pouvoir ». .plus de réalité ».[xxiii] En d'autres termes, Marx montre que le capitalisme ne produit pas seulement des biens, mais aussi des sujets, puisque sans la subjectivité des travailleurs, la « source vivante de valeur » manquerait.[xxiv]: « la production des capitalistes et des salariés […] est donc un produit fondamental du processus de valorisation du capital »[xxv]. Sans la « perpétuation constante du travailleur, [qui] est une condition condition sine qua non de la production capitaliste », le processus de valorisation n'existerait même pas.[xxvi]
Poursuivant tout cela, Foucault pose « le problème de la production de la main-d'œuvre, de la 'fabrication' et de la discipline des sujets qu'il s'agit d'obliger à travailler en position subalterne au sein de l'industrie manufacturière et naissante ».[xxvii] Argumentant avec le jeune Marx, Foucault soutient que le travail n'est pas « l'essence concrète de l'homme ».[xxviii] Pour avoir des corps dociles et des sujets productifs, « des opérations complexes par lesquelles les hommes sont réellement […] liés à l'appareil de production pour lequel ils travaillent » sont nécessaires.[xxix]
Il n'est pas vrai – comme le soutient la vulgate hégélo-marxiste – que le travail fait partie intégrante de la nature humaine et que le système capitaliste est simplement ce « qui transforme ce travail en profit, en plus-value ou en plus-value ». Au contraire, ce même système « pénètre beaucoup plus profondément dans notre existence » : la production du sujet productif (le travailleur) nécessite tout un « réseau de rapt institutionnel » qui – en tant que « sous-pouvoir » ou « infra-pouvoir » » – suppose « presque tout le temps des individus » et le transforme en une force utile.[xxx]
Socialement diffusées de façon capillaire, dans la modernité les « institutions du 'kidnapping' » visent à plier chacun et chacune aux rapports capitalistes, faisant « du temps et du corps des hommes, de leur vie, une force productive ».[xxxi] Son but, selon Foucault, est de faire en sorte que « le temps de la vie se transforme en temps de travail et que celui-ci, à son tour, se transforme en force de travail et que la force de travail devienne force productive ».[xxxii] Comme le résume Sandro Mezzadra, « le corps ouvrier est une cible éminente du pouvoir disciplinaire, car la 'force de travail' qu'il contient doit être transformée en 'force productive' »[xxxiii].
Dans le sillage de Marx, donc, dans regarder et punir Foucault montre comment la constitution des sujets productifs s'est faite historiquement à travers ces techniques disciplinaires qui, rendant « utile la multiplicité cumulée des hommes, accélèrent le mouvement et l'accumulation du capital ».[xxxiv] Dès le XVIIe siècle, les institutions du pouvoir disciplinaire – usines, usines, écoles, armées, hôpitaux, prisons, familles (que Foucault définit comme « le point d'articulation essentiel, absolument indispensable au fonctionnement de tout système disciplinaire » et « le point de conjonction et d'échange » entre l'un et l'autre dispositif disciplinaire[xxxv]) – visant à la production de corps dociles, soumis à des normes et donc facilement soumis au rapport capitalistique[xxxvi]: des organes dont la « force 'politique' » doit être réduite au minimum et dont la « force utile » doit être au contraire maximisée.[xxxvii]
Complices étaient la séparation, la coordination et le contrôle des foules, dont le temps, les gestes, les forces étaient progressivement assumés par un « schéma opératoire qu'il était possible de transférer facilement des groupes pour se soumettre aux mécanismes de production ». Mais pour constituer le sujet productif à réaliser effectivement, il fallait que les individus intériorisent l'éthique du travail.
2.
C'est dans le cours la société punitive que Foucault se consacre à une généalogie des processus de « moralisation bourgeoise de la vie ouvrière ». En 1973, ces procédés lui apparaissaient comme une tactique avec laquelle la bourgeoisie mène la lutte des classes – partie d'une « guerre générale par laquelle s'exerce le pouvoir » – visant à produire l'âme docile des prolétaires pour les placer efficacement et continuellement au travail.[xxxviii]
Contre le marxisme traditionnel, qui concevait la morale comme une superstructure idéologique, Foucault la comprend comme une arme stratégique par laquelle la bourgeoisie cherche à garantir la force productive du travailleur pour la valorisation du capital. Mais pour cela, il faut que le corps social soit protégé par le corps indiscipliné et téméraire du travailleur. C'est-à-dire qu'il doit être immunisé contre les principaux risques que cela comporte : le repli et la dissipation.
Avec l'affirmation progressive de l'industrialisation et de l'économie capitaliste, les ouvriers travaillent de plus en plus en contact direct avec la richesse bourgeoise (stocks, machines, matières premières, marchandises). Au début du XIXe siècle, le risque croissant est qu'elle soit pillée ou détruite : « du pillage quotidien des produits stockés à la grande destruction collective des machines, un danger perpétuel menace [alors] la richesse investie dans les outils de production »[xxxix].
L'illégalité populaire, autrefois tolérée, est désormais progressivement criminalisée. Désormais, ce ne sont plus les indigents, les mendiants et les vagabonds qui effraient la bourgeoisie, mais la classe ouvrière « dans la mesure où elle travaille ».[xl]: "La classe dangereuse est la classe ouvrière" - dit Foucault dans un dialogue silencieux avec Louis Chevalier[xli]. Pour lutter contre le risque de pillage, il faut contrôler le désir des travailleurs, les lier au travail et moraliser leur conduite. La police moderne et « la grande édification du système pénitentiaire du XIXe siècle ».[xlii]
Em Un traité sur la police de la métropole (1797), Patrick Colquhoun théorise le premier, établissant quelques piliers de la morale bourgeoise : le système pénal doit être fondé sur la morale, les lois pénales doivent s'opposer au principe même de la rébellion ; « une bonne police » garantit l'ordre et la sécurité par une surveillance attentive de la moralité des citoyens et « tout un ensemble de contrôles de la vie quotidienne » ; votre cible sont les classes inférieures, les « méchants » qui – avec des conspirations politiques et des complots à l'usine ou dans la cité ouvrière – mettent en péril le développement du capitalisme et l'ordre de l'État : « l'agent essentiel de la morale ».[xliii]
Dans la continuité de ces principes, le système pénitentiaire se légitimera comme instrument correctif du caractère sauvage et instinctif de la « classe inférieure » : de ces travailleurs, c'est-à-dire qui, dans les discours de l'époque, deviennent souvent les transgresseurs privilégiés de la pacte social, les "ennemis du corps même de la richesse" et de "la société en général"[xliv]. La prison sera alors « la fin du jeu des récompenses et des punitions […] avec lequel on cherchait à moraliser et à pénaliser la vie populaire » : ceux qui n'acceptent pas que leur temps de vie devienne du « temps de travail » échangé contre un salaire dans la capital, il paiera l'infraction avec la remise d'une partie du seul bien qu'il possède : le « temps de liberté »[xlv]. La « forme-prison », jumelle de la « forme-salaire », est une arme fondamentale dans la « guerre des propriétaires contre ceux qui n'ont rien, des patrons contre les prolétaires ».[xlvi]
Le risque de dissipation est encore plus sérieux. Le travailleur qui dissipe sa force dans l'oisiveté et la dépendance attaque en fait la main-d'œuvre en tant que telle, empêchant sa transformation en force productive et minant l'accumulation du capital à sa racine. Contre le refus du travail apparaît alors toute une littérature morale à caractère bourgeois qui condamnera l'intempérance et l'alcoolisme, l'imprévoyance et le manque de parcimonie, les mariages précoces et la turbulence, les passions anarchiques et le rejet de la loi (ou de l'éducation et de la formation) , manque d'hygiène et abus des loisirs, débauche et nomadisme, jeux d'argent, fêtes et paresse.[xlvii]
Ces formes de dissipation – argumente un observateur de l'époque cité par Foucault – assimilent la classe ouvrière aux « hordes barbares, indisciplinées, déguenillées, maraudeuses dont se composaient les armées il y a douze cents ans ». Il faut donc dominer les dissipateurs, qui ne cessent de s'opposer à la « synthèse de la vie dans le travail productif » et de saboter « la naturalisation du travail comme essence de l'homme ».[xlviii] Les travailleurs ont besoin d'un supplément d'âme qui assure "un comportement éthique utile à la classe dirigeante"[xlix].
Le capitalisme industriel a en effet besoin d'un « travail énergique, intense, continu » : plus que la qualification technique du travailleur, il a besoin de la « qualité morale du travailleur ».[l] La vie populaire doit donc s'inscrire dans un subtil « mécanisme de peine d'existence» qui capillarisent socialement l'instance de jugement,[li] Pour moraliser les inconduites au travail, de nouveaux dispositifs paracriminels apparaissent, comme les mesures de contrôle de l'ivresse ou l'obligation de la carte de travail à présenter de patron à patron (sous peine d'emprisonnement pour vagabondage).
Progressivement, s'est imposé le principe de l'épargne, qui « découle de la nécessité pour les employeurs d'essayer de rattacher la classe ouvrière à un appareil de production, pour éviter le nomadisme ouvrier ». Pour Foucault, les comptes d'épargne et les banques d'investissement sont avant tout des formes d'encadrement moral contre la dissipation. Toutes ces techniques de pouvoir, apparues dans la première moitié du XIXe siècle, habituent les hommes à naturaliser le travail et à transformer son « énergie explosive en une force de travail continue continuellement offerte sur le marché ».[lii] C'est-à-dire qu'elles visent à fabriquer le sujet productif générateur de plus-value, faisant que le temps acquis avec le salaire « soit intégré à l'appareil de production sous forme de main-d'œuvre ».[liii]
En politisant la critique du capitalisme et en dialoguant continuellement avec les mouvements du début des années 1970, Foucault USA Marx pour aller au-delà de l'économie marxiste. Il reprend alors la question des « éléments de coercition extra-économiques […] constitutifs du mode de production capitaliste […] que Marx avait analysés à propos de l'accumulation dite originelle »[liv]. "Un peu comme un marxiste de la "nouvelle gauche", critique à la fois de la social-démocratie et du stalinisme"[lv], Foucault montre que le pouvoir disciplinaire et les stratégies de moralisation de la vie au travail ne sont pas de simples appendices du système capitaliste.
Elles ne sont même pas « la conséquence interne d'une sorte d'essence du capitalisme » et ne découlent pas mécaniquement des impératifs d'appréciation du capital[lvi]. Selon les mots de Sandro Chignola et Alessandro Pandolfi, ils visent à « transformer la foule en main-d'œuvre »[lvii]: développant la fonction centrale de constitution de sujets productifs et freinant la plasticité de la vie dans le rapport capitalistique, elles sont qualifiées de « fabriques de main-d'œuvre »[lviii]. Ou, si l'on préfère – pour reprendre une intuition de Christian Laval –, comme « a priori historique » du capitalisme et « instruments politiques » qui garantissent son développement.
Benjamin et Marx
bien que dans la société punitive, Foucault soutenait que « le loisir […] est la manière dont le loisir a été codifié, institutionnalisé » et intégré « au sein d'un système de consommation », il n'a jamais placé le rapport entre le sujet et la marchandise au centre de sa recherche.[lix]. Dans son parcours en Collège de France de 1978-79, il prendra en effet ses distances avec les théories critiques qui dénoncent « une société de standardisation, de masse, de consommation, de divertissement, etc. »[lx].
Il est convaincu que le néolibéralisme – dont l'hégémonie déjà imminente en Occident voit bien – veut une « société d'affaires », pas une « société de supermarchés » ; soumis à la « dynamique de la concurrence » et non à l'« effet produit »[lxi]: formé par des entrepreneurs d'eux-mêmes, pas des consommateurs et des spectateurs. Il ne s'intéressera donc guère ni aux passages célèbres de La capitale de Marx sur le fétichisme marchand et dans les grandes œuvres inachevées de Benjamin, où ces passages sont relus pour comprendre l'assujettissement du vivant à la société marchande.
1.
Dans les années 1930, Benjamin fait face à un capitalisme qui montre comment "endurer dans la catastrophe et entre un état d'urgence permanent"[lxii]. Selon une hypothèse féconde de Mario Pezzella, se pose alors la question de ce qui conduit les hommes à « tolérer le désespoir, l'urgence, la crise du capital » et à se soumettre « à de nouvelles formes de domination »[lxiii]. Pour répondre, Benjamin reprend l'hypothèse marxiste selon laquelle "la valeur ne porte pas ce qu'elle est écrite sur son front", mais "transforme chaque produit du travail en un hiéroglyphe social"[lxiv].
Autrement dit, pour durer « à travers et au-delà des crises », le capital doit pratiquer « une transfiguration magique-fascinante de la valeur d'échange »[lxv]. Pour cela, il faut des « images de rêve » pour s'enraciner dans l'inconscient collectif et générer une servitude volontaire à son mouvement d'abstraction. C'est-à-dire que la valeur doit être incrustée « de fétiches et de fantasmagories qui cachent sa désolation »[lxvi]: pour s'immerger « dans le corps et l'âme de ses sujets, il doit reformuler à sa manière leur désir de bonheur ».
Pour apporter une réponse à l'énigme de la servitude volontaire et de la longue durée du capital, en travaux de passage et Baudelaire Benjamin revient sur le moment triomphant du capitalisme dans le Paris Second Empire. C'est en effet ici que la fantasmagorie de la marchandise a progressivement conduit les masses à s'identifier à « l'Un infiniment éthéré et abstrait de l'argent et de la valeur ».[lxvii]. Et c'est là que, pour « continuer et renouveler le matérialisme historique de Marx », Benjamin s'interroge sur le pouvoir effectif du fétichisme de la marchandise, le suivant archéologiquement « jusque dans la sphère onirique de la conscience : dans les rêves et les promesses que la marchandise expose en magasin ». windows a su évoquer avec son affichage séduisant et éblouissant”[lxviii].
Tous les objets de travaux de passage sont ramenés au « caractère fétichiste de la marchandise » dont parlait Marx dans le premier livre de la Capital[lxix]. Ce « personnage » trouve son lieu d'émergence dans les Expositions Universelles, que Benjamin définit comme « une école où les foules, violemment exclues de la consommation, s'imprègnent de la valeur d'échange des biens, au point de s'identifier à elle ».[lxx]. "Lieux de pèlerinage au fétiche de la marchandise", les Expositions deviennent les "incubateurs" d'"une fantasmagorie dans laquelle l'homme entre pour se laisser distraire", jouissant ainsi "de son aliénation à lui-même et aux autres".
Benjamin reprend ici l'intuition marxiste selon laquelle dans la Modernité la marchandise est devenue quelque chose de "sensiblement hypersensible" - "plein de subtilité métaphysique"[lxxi] –, et le développe en montrant comment il sait rayonner profondément dans le terrain culturel, activant de nouvelles mythologies. Pour Benjamin, ce n'est pas seulement la métaphysique de la marchandise qui intéresse, mais aussi sa microphysique. Comment Adorno, en fait, considère comme centrale la manière dont le fétichisme de la marchandise devient socialement efficace et « produit de la conscience »[lxxii].
En effet, c'est grâce à la production de subjectivité que – faisant abstraction « précisément du fait de produire des marchandises » – la société marchande peut cacher son misère, imposez-vous comme seconde nature et fixer son apparition dans le mythe[lxxiii]. La fantasmagorie de la marchandise – qui permet d'occulter le laboratoire secret de la production où « la force de travail réelle, terrestre des vivants » est exploitée chaque jour – trouve son terrain d'élection dans le grand magasin : le « dernier trottoir » de le flâneur, celui dans lequel le flânerie devient "fonctionnel pour les ventes"[lxxiv].
Pour augmenter les ventes, des « caprices théologiques » sont nécessaires[lxxv] de la marchandise, qui – véhiculant l'axiomatique de la valeur abstraite – se reflètent « dans le même esprit dans lequel la publicité […] commence à présenter ses articles »[lxxvi]. La publicité incarne l'intuition marxiste selon laquelle la marchandise « n'a pas seulement les pieds sur terre ; Face à toutes les autres marchandises, elle se présente pour ainsi dire à l'envers, et de sa grosse tête lui viennent des fantasmes plus fantastiques que si elle se mettait à danser.[lxxvii]. Les fantasmes marchands et leurs aléas théologiques déterminent « les modes de significations », qui « ont changé presque aussi rapidement – écrit Benjamin – que le prix des marchandises change actuellement. Et, en fait – ajoute-t-il – le sens signifie pour la marchandise : le prix »[lxxviii].
Le « prix » renvoie au domaine de la valeur abstraite, dont la domination sur les sujets est médiatisée par la fantasmagorie de la marchandise : par des images oniriques avec lesquelles la collectivité tente de « transfigurer l'imperfection du produit social, ainsi que les défauts du produit social ». système productif »[lxxix].La fantasmagorie préfigure "un bonheur qui attire le désir" et promet une "fin de l'histoire, de la douleur et de l'exploitation" imaginaire[lxxx].Cependant, cette "utopie du capital" ne peut tenir ses promesses, car elle "retarde l'accomplissement du désir de la prochaine marchandise, de la poursuite de l'expansion du capital, confirmant et élargissant ses rapports de production et la servitude du travail abstrait"[lxxxi].
En ce sens, pour Benjamin, la fantasmagorie ne se limite pas à masquer la valeur, mais en est « l'expression directe ».[lxxxii]. Il n'y a pas de rédemption possible dans l'univers capitaliste moderne. Pour Benjamin, d'ailleurs, « l'éternité de l'enfer » se dessine, puisque « la face du monde ne se transforme jamais précisément en ce qui constitue le nouveau [qui] reste le même à tous égards ». Sous le poids du fétichisme de la marchandise – qui est « le niveleur née » –, l'humanité est condamnée à jouer « le rôle du damné », car la nouveauté de la marchandise est « aussi peu susceptible d'apporter une solution libératrice qu'une nouvelle mode de renouvellement de la société »[lxxxiii].
Ainsi, « la conscience collective tombe dans un sommeil de plus en plus profond »[lxxxiv]. Pour Benjamin, le capitalisme ne s'est pas contenté de rationaliser le monde. Elle l'enveloppait aussi d'un "nouveau sommeil plein de rêves", capable de réactiver des "forces mythiques"[lxxxvi]. Non sans résistance, la collectivité rêveuse est ainsi soumise au rapport capitalistique. Dans la réinterprétation par Benjamin des pages marxistes sur le fétichisme, la marchandise n'est pas seulement le voile idéologique de l'exploitation économique ou « l'indice de la souffrance du travail humain dans le processus de production ».[lxxxvi].
C'est aussi et surtout une "image du désir" qui promet le bonheur et "va vers un royaume qui accueille le libre jeu des facultés humaines"[lxxxvii]. C'est-à-dire qu'il contient des "tromperies capitalistes" et des "aspirations utopiques"[lxxxviii]. Il ne s'agit donc pas tant pour Benjamin de dévoiler « le contenu de vérité caché de la marchandise fétichisée », mais de racheter sa part onirique.[lxxxix]. travaux de passage veut contribuer à réveiller la collectivité rêveuse du long sommeil capitaliste, libérant son aspiration au bonheur des griffes de la valeur d'échange. Pour cette raison, il peut être lu comme « la version marxiste de Belle au bois dormant »[xc].
2.
Dans une lettre d'août 1938, Benjamin écrit à Horkheimer que l'un des thèmes sur lesquels sera centrée la seconde partie de son Baudelaire est « l'entrée de la masse des grandes villes dans la nouvelle littérature ».[xci]. En effet, il analyse L'homme de la foule d'Edgar Allan Poe et reprend le thème du flâneur, ici précisément identifié à l'homme de la foule[xcii]. Benjamin suit le flâneur au plus profond d'"un grand magasin bondé", où il "erre dans le labyrinthe de la marchandise comme il avait l'habitude d'errer dans le labyrinthe de la ville"[xcii].
Votre vagabondage est pris ici dans la spirale de la valeur. « À la merci de la foule », « partager la situation des biens » : une particularité dont il n'a pas conscience, mais qui, en tout cas, « l'envahit comme une drogue capable de le dédommager de bien des humiliations »[xciv].Dans la foule, la marchandise devient drogue : c'est pourquoi « la marée des clients » résonne autour d'elle[xcv]. Comme des mouches, ils semblent être attirés par "l'âme de la marchandise à laquelle Marx se réfère en plaisantant chaque fois que nécessaire" - écrit Benjamin[xcvi]. Pour Marx, la marchandise est « toujours prête à échanger non seulement l'âme, mais aussi le corps avec n'importe quelle autre marchandise ».[xcv].
Benjamin suit l'intuition. Si l'âme de la marchandise existait – écrit-il – « elle serait la plus empathique qui ait jamais existé dans le domaine des âmes. Parce qu'il doit voir en chacun le client entre les mains et chez qui il veut s'installer »[xcviii]. Non seulement l'acheteur s'identifie alors à la marchandise, mais, comme dans une sorte d'extase fusionnelle, la marchandise aussi « s'identifie à l'acheteur ».[xcix]. Avec sa puissance extatique et empathique – argumente Benjamin avec Baudelaire (ici précisément identifiée à la marchandise) – elle peut animer et pénétrer « son talent » n'importe où : « dans le masque de n'importe qui »[C].
Cependant, il sait aussi être antipathique. Elle ne s'identifie pas au "pauvre diable qui passe devant une vitrine de belles et chères choses"[ci]. En fait, il aime ressembler à un « fétiche » pour elle.[ci] insaisissable. Comme dans l'analogie religieuse développée par Marx dans La capitale, la marchandise devient ainsi « un objet dont le caractère matériel est transfiguré et honoré par une tribu »[ciiii]. Dévotement, la foule des croyants est prête à l'adorer comme une idole.[civique].
Chez Baudelaire également – c'est Benjamin qui l'a écrit expressément pour Horkheimer – le « caractère fétiche de la marchandise » joue donc un rôle conceptuellement central.[CV]. La marchandise « domine les hommes mêmes » qui la produisent – écrit le philosophe citant Otto Rühle : « une fois qu'elle s'est échappée des mains de son producteur », elle acquiert « une objectivité spectrale et mène une vie propre »[cvi].Sous sa domination – avait soutenu Marx – la « relation sociale déterminée entre les hommes » prend « la forme fantomatique d'une relation entre les choses »[cv]: « Au lieu de contrôler leur production matérielle, les hommes sont contrôlés par elle ; ils sont gouvernés par leurs produits devenus indépendants, tout comme dans la religion »[cviii]. En position fétiche, la marchandise agit alors « selon ses propres lois, comme un acteur sur une scène chimérique »[cix].
Marx montre que le développement du capitalisme moderne fait de la marchandise la structure dominante[cx]. Benjamin ajoute que la « masse de clientèle créée par le marché » confirme le rôle de la nouvelle idole : elle accroît son charme en générant « l'ivresse religieuse des grandes villes », dont le véritable et « sujet inconnu » est précisément la marchandise.[cxi].
Non La rate Du Paris de Baudelaire, Benjamin lit l'analogie entre la marchandise et la prostituée : comme cette dernière, la marchandise « se donne tout entière, poésie et charité, à l'inattendu qui surgit, à l'inconnu qui passe. Dans une sorte de « sainte prostitution de l'âme » – écrit Benjamin – la marchandise devient à la fois déesse et prostituée[cxi]. Son temple est le grand magasin. Ici, "l'élément cirque et spectaculaire du commerce" mûrit et "pour la première fois dans l'histoire, les consommateurs commencent à se sentir en masse"[cxii]. Ainsi, l'environnement humain « assume, avec toujours plus d'évidence, l'expression de la marchandise » et « la publicité est sur le point de masquer de son lustre la nature marchande des choses ».[cxiv].
Comme Marx dans La capitale, Benjamin lit le fétichisme de la marchandise comme une forme de discipline sociale. Elle met ainsi en évidence sa capacité à dissimuler l'essence réelle du commandement du capital et à naturaliser le caractère déterminé et social du travail humain. Il montre comment, dans le Moderne, la marchandise devient « une forme nécessaire de perception de la réalité au sein de la société »[cxv]. Le fétichisme lui apparaît comme le secret que la société du capital ne peut révéler.
Par le fétichisme de la marchandise - Benjamin se dispute avec Karl Korsch- "les rapports sociaux fondamentaux proprement dits" sont soustraits à l'inconscient collectif[cxv]. Les idéaux bourgeois de liberté et d'égalité formelle (et de vente « gratuite » de la « marchandise force de travail ») sont le résultat de cet éloignement : ce sont « les représentations liées au fétichisme de la marchandise »[cxvii]. « Le fétiche-marchandise – écrit Benjamin – évolue dans un Juggernaut, le char du Seigneur Shiva, qui aplatit tout sous ses roues [et] rend tout égal »[cxviii]. C'est le mouvement perpétuel de la valeur abstraite qui engendre l'égalité formelle. Celle-ci fonctionne comme une « drogue », comme la fantasmagorie de la marchandise dont le sujet extrait ce « particulier ». ivresse religieuse des grandes villes, qui n'est rien d'autre que l'ivresse de l'identification au fétiche lui-même »[cxix].
La théologie de la marchandise conduit ainsi les fidèles à intérioriser son commandement, cherchant à les soumettre « à l'abstraction constitutive du capital ».[cxx]. Sous le règne du dieu invisible de la valeur, "le travail n'existe que comme travail salarié"[cxxi]. Et, n'ayant "d'autre propriété que sa force de travail" - Benjamin se dispute avec Marx -, le travailleur devient "l'esclave d'autres hommes devenus propriétaires des conditions matérielles de travail"[cxxii].
Em travaux de passage et Baudelaire, Benjamin analyse le capital comme un dispositif de production de valeur économique et d'ordre symbolique. Pour lui, comme pour Marx, « l'univers économique et l'univers symbolique ne font qu'un »[cxxiii]. Entre structure et superstructure il n'y a pas de rapport de subordination, mais d'« expression » : la seconde exprime la première et toutes deux produisent les sujets du capital[cxxiv]. L'ordre symbolique n'est pas « l'ornement idéologique » de la structure économique, mais il est ce qui permet aux formes de capital de s'enraciner « dans les corps et dans le psychisme, préformant et conditionnant leurs modes d'expression, déterminant les limites et possibilités de perception"[cxxvi]. Seule l'adhésion inconsciente à l'ordre symbolique du capital peut engendrer la servitude volontaire et « les fantômes sont aussi nécessaires pour cela que les vis des machines »[cxxvi].
Conclusion
De la lecture de La capitale, Foucault et Benjamin abordent différemment la généalogie de l'assujettissement des individus au rapport moderne du capital. Les différences profondes entre les deux analyses n'empêchent pas leur convergence vers une critique bien structurée de la modernité.
D'une part, la généalogie de Foucault montre comment le biopouvoir disciplinaire et les stratégies moralisatrices ont constitué le sujet productif, l'assujettissant au régime salarial et à l'accumulation capitaliste ; D'autre part, l'archéologie de Benjamin analyse le rôle du dispositif onirique et fantasmagorique du capital dans la subsomption du désir des vivants à l'idole de la marchandise et à l'abstraction de la valeur. Dans la modernité, essayer d'aligner les comportements subjectifs avec Desejos de la capitale, les deux appareils ont marché ensemble.
C'est pourquoi ils doivent être analysés ensemble. A un moment où la machine d'évaluation tend à la subsomption complète de bios, et le fétichisme de la marchandise se répand à l'échelle mondiale grâce aux « objets intelligents » qui innovent « dans les comportements de gouvernement et de gestion des populations »[cxxvii], actualiser les analyses de Foucault et Benjamin -comme la grande leçon marxiste dont ils tirent -ça devient important. Ce qui est en jeu, c'est l'élaboration d'une pensée critique jusqu'à l'époque, capable de conceptualiser la manière dont nouveau les sujets du capital sont matériellement produits.
Ce sont des sujets dont les modes de vie - comme l'a récemment noté Alain Brossat lors de la mise à jour de la leçon de Benjamin - se constituent de plus en plus à travers moyenne de ces produits technologiques de pointe qui, comme le smartphones, façonnent durablement notre perception et notre sensibilité. L'interaction avec ces "fétiches intelligents" est très différente de celle avec "une belle voiture ou une cafetière électrique"[cxxviii]. En fait, ils ne sont pas de simples objets, mais « constituent une expansion de nous-mêmes » : ce sont « des éléments de notre subjectivité, des extensions de notre mémoire, de notre système relationnel »[cxxix].
Pour poursuivre leurs critiques, il ne faut donc pas les considérer comme des « objets du diable », il faut plutôt résister aux « stratégies politiques et commerciales qui les implantent comme vecteurs d'une nouvelle forme de servitude volontaire (et euphorique) et de nouvelles formes d'in somnambulisme Social"[cxxx]. Pour cette raison – comme l'ont montré Thomas Berns et Antoinette-Rouvroy, en reprenant quelques précieux outils conceptuels de la boîte foucaldienne – il est nécessaire d'approfondir les dispositifs de « gouvernementalité algorithmique » par lesquels le nouveau capitalisme approfondit l'extraction de la valeur de la la vie même des sujets, et non plus seulement leurs corps productifs[cxxxi].
A condition que cette forme spécifique de gouvernement du vivant vise avant tout à orienter les comportements du réseau sans recourir à la discipline, la censure ou la coercition. Précisément alors que les sujets se sentent libres et autonomes, en effet, dans le réseau, la gouvernementalité algorithmique réduit leur subjectivité à une pluralité de fractales à profiler, puis à la réassembler en paquets de « données infra-individuelles, insignifiantes en elles-mêmes », mais riches en données économiques. valeur[cxxxii].
* Alessandro Simoncini est professeur à l'Università per Stranieri di Perugia. Auteur, entre autres livres, de Governare lo sguardo. Potere, art, cinéma tra primo Novecento et dernier capitalisme(Arachné).
Traduit par Juliana Hass.
notes
[I] Foucault, M. Surveiller et punir. Paris : Gallimard, 1975, p. 257. Traduction italienne Tarchetti, A. Sorvegliare et punire. Naissance de Prigione (1975). Turin : Einaudi, 1976, p. 240.
[Ii] BENJAMIN, W. Das Passagenwerk. FranhfurtamMain: SuhrkampVerlag, 1982. Traduction SOLMI, R. et al. I « Passages » de Paris. Turin : Einaudi, 2002.
AGAMBEN, G.; CHITUSSI, B.; HӒRLE, C.-C. (le curé di). Charles Baudelaire. Un poète lyrique à la pointe du capitalisme avancé. Vicence : Neri Pozza, 2012.
[Iii] BALIBAR, l'anti-Marx d'E. Foucault. Dans : LAVAL, C. ; PALTRINIERI, L.; TAYLAN, F. Marx et Foucault. Conférences, usages, confrontations. Paris : La Découverte, 2015, p. 86 et suiv. Voir
ELDEN, S. Un Foucault plus marxiste ? Matérialisme historique, 23, 2015, p. 149-168.
[Iv] Idem, p. quatre-vingt douze.
[V]Voir PALLOTTA, J. L'effet Althussersur Foucautl : de la société punitive à la théorie de la reproduction. Dans : LAVAL, C. ; PALTRINIERI, L.; TAYLAN, F. Marx et Foucault, cit., p. 129-142 et BALIBAR, E. Lettre à l'éditeur du cours. Dans : FOUCAULT, M. Théories et institutions pénales. Cours au Collège de France, 1971-1972. Paris : Gallimard-Seuil, 2015, p. 285-290.
[Vi]Questions à Michel Foucault sur la géographie. Dans: hérodote, I, 1976, p. 71-85, maintenant In : FOUCAULT, M. Dits et écrits, Paris : Gallimard, 2001, vol. II, p. 35. Traduction FONTANA, A. ; PASQUINO, P. Domande à Michel Foucault sur la géographie. Dans : FOUCAULT, M. Microfisica del potere. Interventions politiques. Turin : Einaudi, 1977, p. 156.
[Vii]Inédit entretien entre Michel Foucault et quatre militants de la LCR, membres de la rubrique culturelle du journal quotidien Rouge (Juillet 1977). Dans: Questionner Marx, juin 2011, en ligne, p. 12 et 7.
[Viii]Lierre, p. 8. Pontocfr sud. Laval, C. La productivité du pouvoir. Dans : LAVAL, C. ; PALTRINIERI, L.; TAYLAN, F. Marx et Foucault, cit., p. 33.
[Ix]FOUCAULT, M. Les mailles du pouvoir (1976). Dans:Id., Dits et écrits, cit., vol. II, 2001, p. 1006.
[X]Voir, LAVAL, C. La productivité du pouvoir, cit., p. 33 et ss.
[xi]FOUCAULT, M. « Considerazioni sul marxismo, la phenomenologia e il potere (1978) ». Dans : Microméga, 2, 2014, p. 115.
[xii]Sull'errore di Foucault cfr. LEONELLI, RM “L'arma del sapere. Storia e potere tra Foucault e Marx ». Dans : Id. (le curé di).Foucault-Marx. Parallèle et Parallèle. Rome : Bulzioni, 2010, p. 113-142 et id. « Foucault lecteur du Capital ». Dans : LAVAL, C. ; PALTRINIERI, L.; TAYLAN, F. Marx et Foucault, cit., p. 59-70.
[xiii]FOUCAULT, M. Considérations sur le marxisme, cit., p. 115.
[Xiv] Identifiant., Les mailles du pouvoir, cit., p. 1006.
[xv]Ibid., su cuicfr. LAVAL, C. La productivité du pouvoir, cit., p. 33.
[Xvi]Foucault, M. Considérations sur le marxisme sudiste, cit., p. 115.
[xvii] Identifiant., Surveiller et punir, cit., p. 240.
[xviii]Idem, p. 240-241.
[xix] Identifiant., Les mailles du pouvoir, cit., p. 1006.
[xx]Foucault, M.Surveiller et punir, cit., p. 179 ; MARX, K. Das Capitale. Kritik der politischen Oekonomie. Bande I, 1867. Traduction Delio Cantimori. La capitale, Livre I (2). Rome : Editori Riuniti, 1973, p, 22.
[Xxi]MACHREY, P. « Le sujetproductif ». Dans: La philosophieausens grand, 15 mai 2012, en ligne.Traduction Gianfranco Morosato.Le soggetto productif. De Foucault à Marx. Vérone : Ombre cut, 2013, p. 80.
[xxii]MARX, K. La capitale, I(2), cit., p. 28-29 et p. 26. Sur le thème cf. Mezzadra, S. Nei cantieri marxiani. Le soggetto et sa production. Rome : Manifestolibri, 2014, p. 89-93.
[xxiii]MACHEREY, P. Le soggetto productif, cit., p. 70.
[xxiv]MARX, K. plans d'ensemble derKritikderpolitischenÖkonomie (1857-58) Traduction d'Enzo Grillo.Lineamenti fondamentauxi della critique dell'economia politica. Florence : La nuova Italia, 1978, vol. Je, p. 280
[xxv]IV, vol. II, p. 145.
[xxvi] Identifiant., La capitale, I(3), cit., p. 14-15. A propos du point cf. CHIGNOLA, S. Foucault ou Foucault. Une politique philosophique. Rome : Dériver approxi, 2014, pp. 45-70 ; MEZZADRA, S. ; NEILSON, B. Confini et frontière. La moltiplicazione del lavoro dans le monde global. Bologne : Il Mulino, 2013, pp. 240-250 ; MEZZADRA, S. Nei cantieri marxiani, cit., p. 58 et ss.
[xxvii]MEZZADRA, S. "Cattiva condotta in forma operaia". Dans: L'affiche, 11 février 2014. À propos d'otemacfr. BRION, F. « Foucault avec Marx : généalogie de la force de travail ». Dans : Id., "Cellules avec vue sur la démocratie ».Dans :Culture & Conflits, 94-95-96, 2014, p. 135-201.
[xxviii]Foucault, M.La vérité et les formes juridiques. Dans : Id., Paroles et écrits, cit., vol. Je, p. 1489. Traduction Lucio d'Alessandro,La vérité et la forme giuridiche. Naples : La città del sole, 2007, p. 148.
[xxix]ibid.
[xxx]Idem, p. quatre-vingt douze.
[xxxi]Idem, p. quatre-vingt douze.
[xxxii]ibid. Voir CHIGNOLA, S. Foucault ou Foucault, cit., p. 65 et suiv. et Id., Donnez-le à l'intérieur. Biopolitique, bioéconomie, ItalianTheory. Rome : Deriveapprodi, 2018, pp. 121-124.
[xxxiii]MEZZADRA, S.condotte captif.
[xxxiv]FOUCAULT, M. Surveiller et punir, cit., p. 240.
[xxxv] Identifiant., Le Pouvoirpsychiatrique. Cours au Collège de France, 1973-1974. Paris : Gallimard-Seuil, 2003, p. 82.Traduction Mauro Bertani.Le potere psichiatrico. Milan : Feltrinelli, 2004, p. 86, sur lequel cf. IOFRIDA, MD Melegari, Foucault. Rome : Carocci, 2017, p. 161-166.
[xxxvi]A propos d'otemacfr. LEGRAND, S. Les normes avec Foucault. Paris : Presse Universitaire de France, 2007, p. 81-104.
[xxxvii]FOUCAULT, M. Surveiller et punir, cit., p. 241.
[xxxviii]Foucault, M. La société punitive, cit., p. 244. Cf. Aussi Id. « Le jeu de Michel Foucault ». Dans:Paroles et écrits. Paris : Gallimard, 2001, vol. II, non. 206, p. 307. Sur le pointcf. NICOLI, M. et PALTRINIERI, L. « Qu'est-ce qu'une critique transformatrice ? Contrat psychologique et normativité d'entreprise ». Dans : LAVAL, C. PALTRINIERI, L. TAYLAN, F. Marx et Foucault, cit., p. 329-333 et NIGRO, R. "Communiste nietzscheen. L'expérience Marx de Foucault ». Dans : ivi, pp. 71-83.
[xxxix]FOUCAULT, M. La société punitive, cit., p. 275.
[xl]Lierre, 188.
[xli]ibid. À propos de pointcf. HARCOURT, n. Situation du cours, cit., p. 198, note 8 et PANDOLFI, A. « Le pene dei pauvres. Delinquenti e proletari nella Foucauldian genealogia della penalitàmoderna ». Dans : Quaderni materialisti, 15, 2018, p. 123, non. dix.
[xlii]Foucault, M. La société punitive, cit., p. 178.
[xliii] Idem, p. 124-125.
[xliv] Idem, p. quatre-vingt douze.
[xlv]Foucault, M. La société punitive, cit., p. 83.
[xlvi]Idem, p. quatre-vingt douze.
[xlvii]Voir Ivie, pp. 203-217 où Foucault analyse les textes suivants : GRÜN, A. De la moralisation des classes ouvrières. Paris:Guillaumin,1851, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95627q/f10.image; THOUVENIN, J.-P. « De l'influence que l'industrie exerce sur la santé des populations dans les grands centres manufacturiers ». Dans : Annales d'hygiène publique, 36, 1846;CHEVALIER,M. De l'industrie manufacturière en France. Paris : Jules Renouard, 1841.
[xlviii]NICOLI, M. PALTRINIERI, L. « C'est encore un jour. Dall'imprenditore di sé alla start-up esistenziale”. Dans: aut-aut, 376, 2017, p. 91.
[xlix] Identifiant., Qu'est-ce qu'une critique transformatrice ?, cit., p. 331. Cf. aussi EWALD, F. L'État Providence. Paris :Grasset, 1986, cit., p. 120.
[l]Foucault, M. La société punitive, cit., p. 210.
[li]ibid.
[lii]ibid.
[liii] Lierre, p. 247. Un point, celui-là, est également bien mis en évidence dans AMENDOLA, A. "Produzione di merci/produzione di soggettività". In:GIORGI, C. (a cura di).Rileggere la capitale. Rome : Manifestolibri, 2018, p. 185-196.
[liv]MEZZADRA, S. Cattiva condotta sous forme d'opéra, cit., mais cf. aussi TAYLAN, F. "Une histoire 'plus profonde'ducapitalisme". Dans : LAVAL, C. PALTRINIERI, L. TAYLAN, F. Marx et Foucault, cit., p. 20-28.
[lv]MELOSSI, D. "Carcere e factory quarant'anni dopo: Penalità e critique dell'economia politica tra Marx e Foucault". Dans : D. Melossi, PAVARINI, M.. prison et usine. Bologne : Il Mulino, 2018, p. 27.
[lvi]LAVAL, C. Laproductivité du pouvoir, cit., p. 38.
[lvii]CHIGNOLA, S. « Foucault, Marx : le corps, le pouvoir, la guerre ». In : LAVAL,C. PALTRINIERI, L. TAYLAN, F. Marx et Foucault, cit., p. 58.
[lviii]PANDOLPI, A. « Foucault, biopotère, biopolitique et égémonie ». Dans: matérialisme historique, 1, 2017, p. 206-211.
[lix]Foucault, M. La société punitive, cit., p. 206.
[lx] Identifiant., Naissance de la biopolitique. Cours au Collège de France, 1978-1979. Paris : Gallimard-Seuil, 2004 ; Traduction Mauro Bertani et Valeria Zini.Né de la biopolitique. Cours au Collège de France (1978-1979). Milan : Feltrinelli, 2005, p. 131.
[lxi]Idem, p. quatre-vingt douze.
[lxii]PEZZELLA, M. Insorgenze. Milan: Jaca Book, 2014, p. 159.
[lxiii] Idem, p. 159-160.
[lxiv]MARX, K. « Il Capitale », I (1), cit., p. 87, cit. Dans : BENJAMIN, W. je billets, II, cit., p. 729.
[lxv]PEZZELLA, M. Insorgenze, cit., p. 160.
[lxvi] Idem, p. quatre-vingt douze.
[lxvii] Lierre, p. 165. Sur le point cf. aussi WITTE, B. TopographieenderErinnerung: zu Walter BenjaminsPassagen. Würzburg:Königshausen&Neumann, 2008, pp. 115.
[lxviii]BALDI, M. DESIDERI, F. Benjamin. Rome : Carocci, 2010, p. 80.
[lxix]MARX, K. La capitale, I (1), cit., p. 84-97. Benjamin se familiarise comme thème en 1924 à travers leCours d'histoire et de coscienzadi, par Lukacs. Voir LÖWY, M. "Walter Benjamin critique de la civilisation". Dans:BENJAMIN, W. Romantisme et critique de la civilisation.Paris : Payot, 2010, p. 11. Selon Tiedemann, le philosophe berlinois élira profondément le premier livre desCapitalseulement en 1935, après les critiques d'Adorno sur le premier ExposersuParigi, lacapitaledel XIX Secolo. TIEDEMANN, R. DialektikimStillstand. Versuchezum Spӓwalter benjamin twerk. Francfort-sur-le-Main : Suhrkamp, 1983, p. 24 et id., Introduction. Dans : BENJAMIN, W. je billets, I, cit., p. XXIII. Sur la relation entre Adorno et Benjamin, cf. au moins PEZZELLA,M. Insorgenze, cit., p. 183-200 ; BALDI, M. DESIDERI, F. Benjamin, cit., p. 147-154 et DESIDERI, F. Le fantôme de l'Opéra.Genova:Il Melangolo, 2002, pp. 126-132 ; CHITUSSI, n. Imaginez et mythez. A carteggio entre Benjamin et Adorno. Milan: Mimesis, 2010.
[lxx]BENJAMIN, W. je billets, I, cit., p. 24.
[lxxi]MARX, K. La capitale, I (1), cit., p. 84.
[lxxii]ADORNO, TW « Lettre à Benjamin du 2 au 4 août 1935 ». Dans : BENJAMIN, W. je "passe", II, cit., p. 1096.
[lxxiii]BENJAMIN, W. je "passe", II, cit., p. 743.
[lxxiv]BENJAMIN, W. je "passe", I, cit., p. 19 et 13. À propos de l'extinctionflâneur comme une « espèce sociale », cf. S. Buck-Morrs, cit., voirle capitale. Théorie critique et culture visuelle. Paris : Les prairies ordinaires, 2010, p. 58-78.
[lxxv]MARX, K. La capitale, I (1), cit., p. 84, cit. Dans : BENJAMIN, W. je "passe", I, cit., p. 10.
[lxxvi]BENJAMIN, W. je "passe", I, cit., p. 10.
[lxxvii]MARX, K. La capitale, I, (1), cit., p. 84-85. Sur le sujet, cf. TRONTI, M. dello spirito libéro. Milan : Il Saggiatore, 2015, pp. 122-149.
[lxxviii]BENJAMIN, W. je "passe", I, cit., p. 409.
[lxxix] Lierre, p. 6. Sur ce point cf. VINCI, P. Il capital come forma di vita. Une confrontation entre Benjamin et Marx.Dans:PONZI, M. Karl Marx et la crise, cit., p. 181-183.
[lxxx]PEZZELLA, M. Insorgenze, cit., p. 183.
[lxxxi]Idem, p. 183-184.
[lxxxii]CARMAGNOLA, F. "Non seppe fino a che punto aveva ragione ». La contribution originale de Walter Benjamin à Marx-Forschung ». Dans : CINGOLI,M. et MORFINO, V. (le curé di). Aspetti del pensiero di Marx et delle interpretazioni successifs.Milan : Unicopli,2011, p. 390. Mais sur le sujet cf. aussi WOHLFARTH, I. « Die Passagenarbeit ». Dans : LINDNER, B. (a cura di).Benjamin-Handbuch : Leben – Werk – Wirkung. Stuttgart-Weimar : Metzler, 2011, p. 251-274.
[lxxxiii] Ivi, moi, p. 20.
[lxxxiv] Ivi, moi, p. 433.
[lxxxvi]BENJAMIN, W. je "passe", cit., I, p. 436. Cf. VINCENT, JM. Max Weber ou la démocratie inachevée. Paris : Felin, 1998, p. 233- 234. Au sujet des rêves et des réveils chez Benjamin cfr. WEIDMANN, H. « Erwachen/Traum ». Dans : M. Opitz, WIZISLA, E. (le curé di).Benjamin Begriffe. Francfort-sur-le-Main : Suhrkamp, 2000, pp. 341-362.
[lxxxvi]GILLOCH, G. Walter Benjamin. Bologne : Il Mulino, p. 178.
[lxxxvii]ibid.
[lxxxviii]ibid.
[lxxxix]ibid.
[xc]BUCK-MORRS, S. Voir la capitale, cit., p. 26.
[xci]BENJAMIN, W. Briefe Gesammelte.GÖDDE,C. et LONITZ, H. (le curé di). Francfort-sur-le-Main : Suhrkamp Verlag, 1995-2000, vol. VI, p. 150.
[xcii] Voir D'URSO, A. « Sud Baudelaire par Walter Benjamin Dalla théorie de la traduction et sociologie de la letteratura ». Dans :enthymème, 13, 2015, p. 114-119.
[xcii]BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, cit., p. 671-672.
[xciv]ibid.
[xcv]Idem, p. quatre-vingt douze.
[xcvi]ibid.
[xcv]MARX, K. La capitale, I, (1), cit., p. 99.
[xcviii]BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, cit., p. 673.
[xcix]Lierre, p. 570. Sur ce point, cf. BROSSAT, A. Métamorphoses et migrations de l'objet dans le Baudelaire de Walter Benjamin. Dans:Ici et ailleurs, 23 juin 2015, en ligne.
[C] Identifiant., Charles Baudelaire, cit., p. 673.
[ci]ibid.
[ci]ibid.
[ciiii]WITTE, B. Matérialisme messianique. La réception Benjaminiana de Karl Marx. Dans : PONZI, M. (le curé di).Karl Marx et la crise, cit., p. 167-168.
[civique]Sur la formation du concept de fétichisme chez Marx à partir de l'étude de Du culte des Dieux fétiches, par Charles de Brosses (1760), cf. IACONO, AM Etudes sur Karl Marx. La cooperazione, l'individuo sociale e le merci. PisaEts : 2018, pp. 101-109.
[CV]BENJAMIN, W. GesammelteBriefe, cit., vol. VI, p. 149.
[cvi]RÜHLE,O."Karl Marx", Hellerau, 1928, p. 384-385, cit. Dans BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, citation., p. 834.
[cv]MARX, K. La capitale, I, (1), cit., p. 86.
[cviii]JAPPE, A. "Le sottigliezze metafisiche della merce". Dans: Agalma, 1, 2000, p. 44. Benjamin rapporte un passage du Capital dans lequel Marx écrit que « le procès de production standardise les hommes, et l'homme ne standardise toujours pas le procès de production ». MARX, K. La capitale, I(1), cit. P 95, cit. Dans : BENJAMIN, W. I «des billets», II, cit., p. 730,
[cix]RÜHLE,O. Karl Marx, cit., p. 384. Dans : BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, cit.,p. 834. Sur le sujet, en référence à l'interprétation du fétichisme de la marchandise. Chez Marx, cf. WEIGEL, S. Enstelléesimilarité. Walter BenjaminstheoretischeSchreibweise. Francfort a. M. : Fischer, 1997, p. 42-43.
[cx] Voir BASSO, L. RAIMONDI, F. “Soggettività e oggettività in Marx: Tra ideology e feticismo”. Dans : BASSO, L. et al, Marx et la production de Soggetto. Rome : Deriveapprodi, 2018, pp. 105-142.
[cxi]BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, cit., p. 673-674. A propos du point cf. BOLZ, N. DerbucklichteZwerg. Dans : BUCHHOLZ, R. KROSE, JA MagnetischesHingezogenseinoderSchauderndeAbwehr. Walter Benjamin 1892-1940. Stuttgart-Weimar : Metzler, 1994, p. 54 et suiv.
[cxi]ibid.
[cxii]Idem, p. quatre-vingt douze.
[cxiv] Identifiant., Parc central, in vi, p. 581.
[cxv]BASSO, L. RAIMONDI, F. Soggettività et oggettività chez Marx, cit., p. 125.
[cxv]KORSCH, K. Karl Marx, cit., p. 75-77. Lesn BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, cité., P 830.
[cxvii]ibid. Sur le sujet, cf. Monsieur Pezzella, Insorgenze, cit., p. 176.
[cxviii]BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, citation., P 905.
[cxix]ibid.
[cxx]PEZZELLA, M. Insorgenze, cit., p. 166.
[cxxi]BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, citation., P 906.
[cxxii]MARX, K. Randglossen zum Programm der deutschen Arbetpartei(1875), Berlin-Leipzig, 1922, p. 22, cit. Dans BENJAMIN, W. Charles Baudelaire, cit., p. 836.
[cxxiii]PEZZELLA, M. Insorgenze, cit., p. 200.
[cxxiv]ibid.
[cxxvi]ibid.
[cxxvi]ibid.
[cxxvii]BROSSAT, A. Métamorphoses et migration de l'objet, cité.
[cxxviii]ibid.
[cxxix]ibid.
[cxxx]ibid.
[cxxxi] Voir T. Berns, A. Rouvroy, Gouvernementalité algorithmique et perspectives d'émancipation. Le non-sens comme conditionné'individuation par la relation ?, dans « Resaux », 1, 2013 et A. Rouvroy, La ou les fin(s) de la critique : data-behaviourism vs. procédure régulière, dans M. Hildebrant, E. De Vries (dir.), Confidentialité, procédure régulière et virage informatique. Philosophers of Law MeetPhilosophers of Technology, Routledge, Londres, 2013.
[cxxxii] T. Berns, A Rouvroy, Gouvernementalité algorithmique et perspectives d'émancipation, cit., p. 172. J'ai approfondi le thème dans Vecchi et nouveaux scénarios dello spettacolo. Dans CINGARI, S. SIMONCINI, A. classe post-démocratique, Presse universitaire de Pérouse, Pérouse, 2016, pp. 201-216. Mais sur le point cfr. G. Griziotti, neurocapitalisme, Mimesis, Milano, 2016 et le travail de Collettivo Ippolita, parmi les textes se distinguent : Nell'aquarium de facebook. La resistibile ascesa dell'anarcho-capitalismo, Ledizioni, 2012, en ligne ; Le net est libéral et démocratique, Faux !, Laterza, Rome-Bari, 2014; anime électrique, Jaca Book, Milan, 2016 et Technologie de domaine. Leçon minimale d'autodéfense numérique, Meltemi, Milan, 2018.