Faits saillants – XV

Image: Stela Grespan
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Par BENICIO VIÉRO SCHMIDT*

Commentaire sur les événements récents

Un grave problème pour le Brésil et pour les générations futures - aux dimensions tragiques - est l'intensité de la déforestation, de la déforestation et d'autres catastrophes environnementales tant en Amazonie que dans le Pantanal. En semaine, le Pantanal devrait bénéficier des pluies qui commencent à tomber dans la région du Midwest. Malgré cela, ce qui s'y passe est une catastrophe majeure dans laquelle quatre millions de mètres carrés de végétation ont été décimés par une sécheresse et une série d'incendies probablement causés par des personnes intéressées par l'accaparement des terres et l'expansion du bétail et du soja.

D'autre part, il convient de souligner le document, signé par des organisations internationales, des ONG et certaines banques brésiliennes, envoyé au gouvernement demandant des mesures immédiates en relation avec les catastrophes environnementales qui se produisent dans le Pantanal et en Amazonie. Ils justifient cette exigence par la nécessité de garantir le niveau actuel d'accès des exportations agroalimentaires brésiliennes au marché de consommation étranger. Pour la première fois dans l'histoire, des ONG et de grandes entreprises, comme Klabin par exemple, signent ensemble un document.

Les premiers sondages d'opinion sur les élections municipales font état d'une polémique serrée, notamment à São Paulo, Porto Alegre, Rio de Janeiro et probablement Belo Horizonte, bien que dans cette dernière l'actuel maire, candidat à sa réélection, ait le soutien de la majorité de l'électorat (54%). Dans cette phase initiale des campagnes, deux choses ressortent : (a) les tentatives, faites par presque tous les candidats, de nationaliser l'élection et (b) le manque de protagonisme du PT, un grand parti qui a le plus grand banc de la Chambre des députés et avec des candidats propres ou affiliés dans pratiquement toutes les capitales brésiliennes.

Le 22 septembre, nous aurons l'ouverture de l'Assemblée internationale des Nations Unies, comme d'habitude, avec le discours inaugural du président du Brésil. Suivant la voie de son négationnisme classique, le président dira probablement des contrevérités, citant des faits non prouvés comme le prétendu succès économique du Brésil (alors que le pays connaît une baisse record de l'activité économique). Il faut aussi dire qu'il n'y a que quelques feux épars dans le Pantanal et l'Amazonie, ce qui ne contribuera en rien à réduire l'image négative du pays à l'étranger.

Enfin, les coupes budgétaires. Avec la paralysie partielle du Congrès due aux difficultés nées de la pandémie, on assiste à une accumulation de coupes incisives, que ce soit dans les politiques de protection des femmes, dans les politiques de protection de l'environnement ou dans les politiques d'inspection du travail. De telles coupes visent à transférer des revenus pour la création d'un programme sur le modèle de l'annonce de Renda Brasil, dans une stratégie différente de celle défendue il y a quelques jours par le secrétaire aux Finances du ministère de l'Économie.

Ces coupes ont mis en évidence la paralysie dans l'exécution des politiques gouvernementales, même avec l'existence de ressources pour le faire. Le degré d'utilisation des ressources disponibles a été très faible, notamment dans l'éducation – comme l'a reconnu l'actuel ministre –, dans les programmes de protection des femmes, dans les politiques environnementales, etc.

*Benicio Viero Schmidt est professeur de sociologie à la retraite à l'UnB. Auteur, entre autres livres, de L'État et la politique urbaine au Brésil (LP&M).

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