Législation du travail : une tranchée

Image: Charles Etoroma
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Par ALEXANDRE LC TRANJAN*

Les droits du travail n'empêchent pas l'exploitation et la plus-value. Mais mieux vaut vivre avec eux que sans eux

J'ai entendu ça à New York
Au coin de la 26e rue et de Broadway
Chaque nuit d'hiver il y a un homme
Qui fournit un abri de nuit aux sans-abri là-bas
Faire des demandes aux passants.

Le monde ne changera pas avec ça
Les relations entre hommes ne s'amélioreront pas
L'ère de l'exploration ne durera pas moins
Mais certains hommes ont un abri de nuit
Pour une nuit le vent leur est coupé
La neige qui tomberait dessus tombe sur le trottoir.
Ne mettez pas le livre de côté, vous qui me lisez.

Certains hommes ont un abri de nuit
Pour une nuit le vent leur est coupé
La neige qui tomberait sur eux tombe sur le trottoir
Mais le monde ne changera pas avec ça
Les relations entre hommes ne s'amélioreront pas
L'ère de l'exploration ne durera pas longtemps.

(Bertold Brecht, L'abri de nuit)

 

Introduction

          Parallèlement aux positions dogmatiques sur toutes les disciplines juridiques, il existe des courants théoriques d'une matière différente de la théorie du droit positif elle-même. Celle-ci se limiterait à l'analyse objective de la législation mise en place, sans se mêler de propositions de nature politique, sociologique ou philosophique[I]. En ce sens, la Science du Droit ne serait pas concernée — en fait, les juristes le sont de moins en moins — par des considérations qui ne concernent pas les normes juridiques en vigueur.

Si pour la science Pur peu importe les raisonnements philosophiques, sociologiques ou politiques, il n'en va pas de même pour l'ensemble de la formation juridique, qui comprend non seulement la connaissance du droit, mais aussi les sciences périphériques et complémentaires à celle du droit. À partir de sciences telles que la sociologie juridique et la philosophie du droit, il est possible de comprendre non seulement ce que é e viens é loi, mais aussi Pourquoi d'être et de quoi devrait être Droit. En d'autres termes, les raisons factuelles du contenu d'un ordre juridique donné sont étudiées, telles que l'organisation politique et sociale de l'État auquel il correspond.[Ii], et aussi quelle serait la Loi idéale pour une conception donnée de la justice.

Ainsi, le présent texte est encadré comme appartenant à ces sciences corrélées, qui permettent à l'interprète d'analyser la signification sous-jacente des normes positives. Ici, cependant, il n'y a aucune prétention à trouver une vérité absolue et indiscutable sur le sujet en question. Une condamnation présuppose la foi dans la possibilité d'obtenir une telle revendication.[Iii], la foi qui ne trouve pas de place ici. Par conséquent, cette approche n'est pas basée sur la conviction, mais sur une perspective[Iv].

Une fois ces considérations faites, afin d'établir les hypothèses épistémologiques dont je pars, il est temps de délimiter le thème qui sera abordé. Ici, nous parlerons de Principes du droit du travail, proposant plus précisément une conception du sens, c'est-à-dire une notion de ce que représente le droit du travail pour les travailleurs dans le contexte où s'insèrent les relations de travail. Une telle conception, de nature marxiste, attribuera à la législation du travail un sens de protection et de protection pour les travailleurs, même si cela ne s'avère pas suffisant pour empêcher l'exploitation dont ils souffrent. Il est également destiné à offrir une allégorie qui intègre le sens vu ici en droit du travail.

2 – Le mode de production capitaliste

Le thème du présent essai est inséré dans le contexte d'un mode de production capitaliste, ce qui est assez évident par le lieu où il est écrit et la portée juridique qui est analysée, c'est-à-dire la législation du travail brésilienne.

2.1. L'accumulation de capital

Le mode de production capitaliste est basé sur l'accumulation du capital. Le capital, dans sa définition classique, est constitué d'argent (M) qui est capable de produire plus d'argent (M') à partir de sa conversion en marchandise (M). La formule D—M—D' est suivie, où D'>D est vrai lorsqu'un profit est réalisé. Dans le cas du capital financier, comme les revenus d'intérêts, D se convertit directement en D', abrégeant la formule en D—D'. Ce deuxième cas ne concerne pas notre enquête, centrée sur le travail, placé comme un moyen entre D—M[V].

2.2. l'exploitation du travail

C'est le travail qui confère une valeur au bien ou une valeur d'usage. C'est dans la quantité de travail derrière elle, ou, pour mieux dire, ce qui est matérialisé par elle, que consiste sa valeur.[Vi]. Ainsi, pour que le montant initial (D) augmente, il est nécessaire de créer de la valeur. Cette valeur est créée par le travail, afin de produire des biens, c'est-à-dire en transformant des objets d'une forme primitive et brute en une forme élaborée, avec une valeur d'usage.[Vii]. La vente de biens, qui dans cette relation marchande sera désormais appelée marchandise (M), tant qu'elle atteint un revenu (D') supérieur à ce qui a été dépensé pour sa production, génère du profit (M'-D).

Ce qui s'est passé? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre comment D devient M. Cela passe par le travail. Mais à qui est ce travail ? Dans la mesure où les biens de production, c'est-à-dire les biens qui servent à augmenter le capital (dans le langage courant, on les appelle « actifs »), appartiennent à une personne (on l'appellera capitaliste) autre que les travailleurs eux-mêmes. , il y a exploitation de la main-d'œuvre étrangère[Viii]. Pour que le capitaliste fasse du profit, il faut évidemment que toute la valeur produite ne soit pas reversée aux travailleurs.

Les travailleurs se soumettent au travail comme dans une relation d'achat et de vente. Ils vendent leur travail au capitaliste en échange d'un salaire, afin d'avoir des conditions matérielles de vie. Précisément à cause de la propriété privée des moyens de production, les travailleurs n'ont pas le choix[Ix]: ou travailler à quelqu'un, ou sont condamnés à la misère. En raison de l'absence d'alternative, ainsi que de la soi-disant armée de réserve (c'est-à-dire l'énorme contingent de chômeurs, en augmentation en raison du chômage structurel, qui consiste à remplacer la main-d'œuvre « brute » par des machines[X]), il n'y a pas de pouvoir de négociation de la part du travailleur individuel. A venir, ce point sera repris.

Comme déjà mentionné, l'exploitation du travail, c'est-à-dire une rémunération inférieure à la valeur consubstantielle au travail, est une condition nécessaire à l'existence de profits de la part des bourgeois. La supériorité de la valeur produite sur la valeur des salaires est connue sous le nom de Valeur ajoutée[xi].

La plus-value est divisée en deux types : absolue et relative. Commençons par le premier. La plus-value absolue peut être comprise comme le nombre d'heures travaillées qui excèdent celles qui seraient nécessaires pour produire ce qui est rémunéré.[xii]. A titre d'exemple, si un ouvrier dans une usine produit cent pièces par heure, valant 0,10 (un dixième) d'une unité monétaire, travaillant 10 heures par jour, plus de 30 jours par mois, cet ouvrier produira 3.000 1.500 (trois mille ) pièces par heure unités monétaires mensuelles. Disons que votre salaire est de 5 5 (mille cinq cents) unités mensuelles. Cela signifie que la moitié de son travail enrichit son patron, c'est-à-dire qu'il travaille XNUMX heures pour produire ce qui rapporte son salaire, et XNUMX autres heures qui constituent le bénéfice de l'entreprise. C'est la première et la plus simple forme de plus-value.

Le capitalisme, dans la mesure où il peut se développer, le fera. Ainsi, grâce au progrès technologique, la production est maximisée de telle sorte qu'il faut moins d'heures au travailleur pour produire l'équivalent de son propre salaire. Ainsi, notre travailleur dans l'exemple ci-dessus, à l'aide d'une machine, parvient à produire non pas cent, mais cinq cents par heure. Sa productivité est multipliée par cinq, c'est-à-dire qu'il produira 15.000 1.500 (quinze mille) unités par mois et, en maintenant son salaire à XNUMX XNUMX (mille cinq cents) unités, une seule heure de chacune de ses journées de travail servira à produire la valeur qu'il reçoit. Or, le bourgeois exploite non pas cinq, mais neuf heures de travail, grâce à un investissement de capital qui sera récupéré en peu de temps. C'est l'avantage relatif[xiii].

3 – La contrepartie : union prolétarienne et droit du travail

           Si cela dépendait de la dynamique du Capital et du bon vouloir des patrons, les ouvriers ne recevraient que le minimum nécessaire à leur subsistance, c'est-à-dire pour pouvoir continuer à travailler[Xiv]. Puisqu'il n'y a pas de possibilité individuelle de marchandage du fait de l'armée de réserve, ce n'est que par l'effort commun du prolétariat qu'il est possible de faire face à l'exploitation du travail salarié. C'est le cas des différentes formes de lutte ouvrière, y compris la lutte syndicale.

Les mouvements ouvriers, tout au long de l'histoire de plusieurs pays, dont le Brésil, ont été à l'origine de nombreuses réalisations. Les grèves ouvrières de la première moitié du XXe siècle ont joué un rôle fondamental à cet égard, afin de conquérir une série de droits établis par la CLT et d'autres normes. Ce sont des droits qui affrontent précisément l'exploitation du prolétariat, conférant un minimum de dignité à la condition de travailleur et freinant son exploitation par ses patrons. Comme nous le verrons ci-dessous, ceci (à savoir, la défense du travailleur) est l'interprétation actuelle du sens et de l'importance des normes du travail.

Le principe de protection régit le droit du travail au Brésil et guide l'interprétation de son contenu précisément comme une compensation à la partie socialement et économiquement la moins favorisée, c'est-à-dire le travailleur. Les corollaires de ce principe sont l'indisponibilité des droits du travail, le principe de la condition la plus avantageuse et d'autres[xv].

Ces droits ont cependant été attaqués ces derniers temps. A partir de 2016, avec la chute du gouvernement Dilma par la mise en accusation, on observe une évolution dans la conduite de la politique économique, désormais guidée par les principes néolibéraux. Pour essayer de résoudre la crise des années précédentes, des réformes ont été recherchées qui favoriseraient le réchauffement de l'économie, la création d'emplois et l'augmentation de la production et de la consommation. Cette intention de résoudre la crise en faveur de la communauté est pointée du doigt comme circonscrite au champ du discours, et, en réalité, l'objectif était d'assouplir les droits au profit des profits de l'élite des affaires détenant le capital[Xvi].

Il est vrai que la théorie marxiste classique discrédite les institutions bourgeoises de défense du travailleur. Cela est dû, entre autres raisons, à la possibilité qu'un parlement qui sert les intérêts de la bourgeoisie change simplement la législation - même la Constitution -, dérogeant aux résultats d'une lutte syndicale ardue et continue. Pour Marx, il est inévitable que la législation s'allie à la bourgeoisie. Le droit fait partie d'une superstructure conditionnée par l'infrastructure[xvii]. L'État n'est qu'un moyen de réaliser les intérêts bourgeois[xviii]. Par conséquent, il n'est pas possible d'échapper complètement aux chaînes du capitalisme sans sortir du capitalisme lui-même, c'est-à-dire le détruire.

Cependant, il est trompeur de supposer que la théorie marxiste a complètement ignoré les conquêtes prolétariennes déjà réalisées. Influencés dans une certaine mesure par le mouvement chartiste, Marx et Engels considéraient ces victoires comme faisant partie d'un mouvement vers révolution, qui serait la vraie et, en cas de succès, la victoire définitive du prolétariat[xix].

4 – Conclusion : pourquoi des tranchées ?

Malgré la difficulté de les maintenir, les droits ne sont cependant pas inutiles. Le démantèlement partiel de 2017 n'efface pas l'héritage de plusieurs décennies que la CLT, dans sa formulation originale de 1943, a laissée. Bien qu'ils soient valides, ces droits ont été revendiqués dans une certaine mesure. Chaque cause ouvrière gagnée était (et est) une victoire pour tout le prolétariat. Ce n'est pas assez, mais c'est quelque chose[xx]. Il peut être inversé, mais c'est une victoire. C'est pourquoi les droits du travail sont des tranchées.

Les tranchées, ici, sont une ressource allégorique pour décrire comment nous pouvons, dans une perspective marxiste et avec le dépassement du capitalisme à l'horizon (bien que lointain), comprendre ce que signifient les droits du travail dans le contexte de la lutte des classes. Largement utilisées pendant la Première Guerre mondiale comme tactique de combat, les tranchées sont des excavations qui visent à offrir une couverture contre les tirs ennemis, ainsi qu'à freiner leur avance ou à consolider une position. Une tranchée militaire peut être prise et utilisée par l'ennemi. Il peut aussi être totalement détruit, bombardé, enterré. Mais aucun soldat ne préfère le terrain découvert à la protection qu'offrent les murs des tranchées, à moins que ce ne soit pendant la course pour en occuper un autre plus loin en avant, plus proche de la victoire décisive.

Les droits du travail aussi. Ils n'empêchent pas la valeur ajoutée. Ils n'empêchent pas l'exploitation. Ils ne sont pas capables de garantir le bonheur du travailleur, ni de signifier la défaite finale du capitalisme. Mais mieux vaut vivre avec eux que sans eux. Un salaire minimum vaut mieux que la moitié, une semaine de 40 heures vaut mieux qu'une semaine de 60 heures, etc. Les droits sont nécessaires mais pas suffisants. Il y a encore des batailles à mener.

*Alexandre de Lima Castro Tranjan est étudiante en droit à l'Université de São Paulo (USP).

Références


DELGADO, Mauricio Godinho. Cours de droit du travail. 18e édition. Sao Paulo : Ltr, 2019.

KELSEN, Hans. Théorie pure du droit. Trans. de Joao Baptista Machado. 8e édition. São Paulo : Martins Fontes, 2009.

MARX, Carl. Critique du programme Gotha. São Paulo : Boitempo, 2012.

___________. Le Capital : critique de l'économie politique. Livre 1. São Paulo : Boitempo, 2013.

MARX, Karl et ENGELS, Friedrich. Manifeste communiste. São Paulo : Boitempo, 2010.

NIETZSCHE, Frédéric. La science gaie. Traduction de Paulo César de Souza. São Paulo : Companhia das Letras, 2012.

___________________. Généalogie de la morale. Traduction de Paulo César de Souza. São Paulo : Companhia das Letras, 2009

___________________. Humain trop humain. Traduction de Paulo Cezar de Souza. São Paulo : Companhia das Letras, 2005.

TEIXEIRA, Marilane Oliveira et. Al. Contribution essentielle à la réforme du travail. Campinas (SP) : UNICAMP/IE/CESIT, 2017.

notes


[I] KELSEN, Hans. Théorie pure du droit. São Paulo : Martins Fontes, 2009. pp. 113-119.

[Ii]  Pour la correspondance entre l'État et l'ordre juridique, cf. Idem, Pp 316-321.

[Iii] Sur la conviction comme volonté de vérité, cf. NIETZSCHE, Frédéric. Humain trop humain. São Paulo : Companhia das Letras, 2005. §630, pp. 266-267. La notion même de science apportée par les Lumières contient en elle-même une volonté de vérité, l'hypothèse que par elle il est possible d'arriver à une connaissance invulnérable au doute et à l'erreur. Pour un commentaire critique sur une telle conception, cf. NIETZSCHE, Friedrich. La science gaie. Traduction de Paulo César de Souza. 1ère édition. São Paulo : Companhia das Letras, 2012. §344, pp. 208-210.

[Iv] NIETZSCHE, Frédéric. Généalogie de la morale. Traduction de Paulo César de Souza. São Paulo : Companhia das Letras, 2009. Troisième mémoire, §11, pp. 100-101.

[V] Pour de telles considérations sur la formule générale de conversion de la monnaie en capital, cf. MARX, Carl. Le Capital : critique de l'économie politique. Livre 1. São Paulo : Boitempo, 2013. pp. 168-179.

[Vi] Idem, P 99.

[Vii] Idem, p. 188-191.

[Viii] MARX, Karl et ENGELS, Friedrich. Manifeste communiste. São Paulo : Boitempo, 2010. p. 40, note n° 1, ajoutée par Engels à l'édition anglaise de 1888.

[Ix] Ibid.

[X] Le travail, étant une marchandise comme une autre pour le jeu productif bourgeois, est soumis à la loi de l'offre et de la demande et, ainsi, à mesure que le travail est de plus en plus remplacé par des machines, son importance diminue progressivement. Cf. Idem, P 46.

[xi] Traductions du terme allemand valeur ajoutée pour le portugais sont divergentes. Il y a ceux dans lesquels le terme « valeur ajoutée » est choisi ; d'autres, comme ceux de Boitempo Editorial, utilisés ici, utilisent l'expression « plus-value ». Bien que cette traduction ait été consultée, nous avons opté pour le premier terme, déjà inscrit dans la littérature marxiste brésilienne, afin que la lecture semble plus naturelle et familière aux yeux ou aux oreilles du lecteur.

[xii] MARX, Carl. Le Capital : critique de l'économie politique. Op. cit., p. 383 : "L'allongement de la journée de travail au-delà du point où le travailleur n'aurait produit qu'un équivalent de la valeur de sa force de travail, accompagné de l'appropriation de ce surtravail par le capital - c'est la production de plus-value absolue" .

[xiii] ibid: « La production de plus-value absolue ne tourne qu'autour de la durée de la journée de travail ; la production de plus-value relative révolutionne complètement les processus techniques de travail et les groupements sociaux »

[Xiv] MARX, Karl et ENGELS, Friedrich. Manifeste communiste. Op. cit., p. 46 et 53.

[xv] Voir DELGADO, Mauricio Godinho. Cours de droit du travail. 18e édition. São Paulo, LTr, 2019. pp. 233-239.

[Xvi] Cf. TEIXEIRA, Marilane Oliveira et. Al. Contribution essentielle à la réforme du travail. Campinas (SP) : UNICAMP/IE/CESIT, 2017.

[xvii] MARX, Carl. Critique du programme Gotha. São Paulo : Boitempo, 2012. p. 31 : « Le droit ne peut jamais dépasser la forme économique et le développement social, conditionné par elle, de la société ».

[xviii] MARX, Karl et ENGELS, Friedrich. Manifeste communiste. op. cit., p. 42 : "L'exécutif dans l'Etat moderne n'est qu'un comité de gestion des affaires communes de toute la classe bourgeoise."

[xix] « Certes, Marx et Engels n'ont pas méprisé la lutte pour le suffrage universel, même sous le régime bourgeois, de la même manière qu'ils n'ont pas méprisé la lutte pour l'augmentation des salaires ou la réduction de la journée de travail au nom de l'abolition du travail salarié. . […] Ce que Marx et Engels ont fait, c'est de souligner le caractère révolutionnaire de cette lutte qui, si modestes que soient ses revendications initiales, conduit nécessairement à un affrontement décisif entre la bourgeoisie et le prolétariat. COGGIOLA, Osvaldo. 150 ans du Manifeste Communiste. [dans:] MARX, Karl et ENGELS, Friedrich. Manifeste communiste. Op. cit., p. 23. Emphase de l'auteur.

[xx] Idem,P. 48 : « De temps en temps les ouvriers triomphent, mais c'est un triomphe éphémère. Le véritable résultat de leurs luttes n'est pas le succès immédiat, mais l'union toujours plus large des travailleurs ».

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