Environnement, précaires et course présidentielle

Image : Zino Bang
whatsApp
Facebook
Twitter
Instagram
Telegram

Par BENÍCIO VIERO SCHMIDT*

Réflexions sur les événements récents

Lors de la conférence de Glasgow (COP-26), le Brésil a été surpris par la pression des pairs et a signé l'accord de réduction du gaz méthane, ainsi que l'accord en faveur de la déforestation à grande échelle, avec des objectifs pour 2030 et 2050. représentation du ministère de L'Environnement et Itamaraty - avec plus de 100 titulaires de postes et commissions - le pays est pressé et plié dans ses intérêts d'isolement, notamment en raison de la gestion du "passage du bétail" Ricardo Salles. J'espère que la volonté de la majorité persistera et que le Brésil devra répondre de ses engagements dans le domaine de l'environnement. La COP-26 est un tournant, analysant les perspectives du réchauffement climatique, la destruction des forêts et les mécanismes adaptés pour les transactions avec des crédits carbone. Un chemin sans retour.

Le PEC des precatorios, victorieux au premier tour à la Chambre fédérale avec la différence de quatre voix pour obtenir la majorité technique (304), a été obtenu en cooptant la présidence d'Arthur Lira, avec la promesse publiquement connue de R$ 15 millions pour chaque vote favorable, par le biais d'amendements du rapporteur ; sans destination ni destinataire précis.

Un cas emblématique, encore à éclaircir, a été le comportement du PDT de Ciro Gomes, accordant 15 voix décisives à la proposition du gouvernement. Son chef à la Chambre fédérale a démissionné après une démonstration incisive de Ciro Gomes, suspendant sa pré-candidature, en signe de protestation. Le second tour (9 novembre) confirmera ou non la rébellion pédiste, dont la représentation oscille entre la position de Ciro Gomes et ses bases régionales. Les quatre députés fédéraux du PDT du Ceará ont voté en faveur du gouvernement, accusant Ciro de ne pas s'être manifesté plus tôt !

Le PEC sur les mesures préventives, s'il est approuvé, devrait augmenter le déficit budgétaire d'environ 106 milliards de reais ; ne laissant que 31 milliards de reais pour le programme Auxílio Brasil, principale raison annoncée du PEC. Les autres ressources serviront (ou iraient) à compenser l'exonération de la masse salariale de 17 secteurs d'activité, des amendements du rapporteur aux députés de la base gouvernementale et une éventuelle aide aux chauffeurs routiers. Face au choc des finances publiques - face à la véritable fiction du plafond des dépenses - la Cour fédérale des comptes (TCU), dirigée par le ministre Augusto Nardes, propose l'assouplissement du plafond pour 2026.

En tout état de cause, l'injonction de la ministre Rosa Weber (STF), suspendant les amendements parlementaires (dont ceux du rapporteur) sans destination et détails publiquement connus, freine les manœuvres gouvernementales et creuse le fossé dans les relations des autres pouvoirs avec le Judiciaire. Le vote au second tour, ce mardi prochain (9), devient une quantité inconnue.

Dans le scénario électoral, outre la dernière enquête de l'IPESP sur les candidatures présidentielles, il est important de noter les premiers ravissements du pré-candidat Rodrigo Pacheco (PSD-MG), plébiscité par des personnalités comme Henrique Meirelles et cherchant l'ineffable « troisième chemin". Elle ne se prononce sur rien de crucial dans la conjoncture, à moins qu'elle ne se manifeste par des bons désirables et des gestes civilisés en politique. Sergio Moro revient de son cabinet de conseil aux États-Unis et s'inscrit à Podemos, le 10 de ce mois. Dallagnol, ancien ministère public et Rodrigo Janot, ancien PGR, devraient lui succéder à Podemos. Tous deux aspirant à devenir député fédéral en 2022.

L'enquête de l'IPESP de la semaine dernière corrobore le leadership de Lula sur les autres pré-candidats, entre autres dimensions évaluées. La désapprobation du gouvernement reste élevée (64%), la perception de l'actualité reste défavorable au situationnisme (59%) avec une centralité sur la question de la vaccination (25%), tandis que la perception des mauvaises directions de l'économie obtient 67% des les choix.

Du côté des pré-candidats, Lula a la préférence de l'électorat contre Bolsonaro (31% à 24% du choix spontané ; chez les Lula stimulés, 41% à 28% de Bolsonaro) ; tandis qu'au second tour Lula aurait 50% contre 32% dans le scrutin spontané et 52% dans le scrutin stimulé. Enregistrez la présence de Moro, défiant la position de troisième éternel de Ciro Gomes. Ils ne voteraient pas du tout pour Lula (46%) et Bolsonaro (61%). Un terreau fertile, encore à explorer par les candidatures.

Une curiosité surgit lorsqu'on interroge l'auto-identification idéologique des enquêtés : 24 % se déclarant « de droite ». Un profil très réaliste, selon une recherche longitudinale sur les identités politiques du peuple brésilien.

*Benicio Viero Schmidt est professeur de sociologie à la retraite à l'UnB et consultant pour Empower Consult. Auteur, entre autres livres, de L'État et la politique urbaine au Brésil (LP&M).

 

Voir tous les articles de

10 LES PLUS LUS AU COURS DES 7 DERNIERS JOURS

Voir tous les articles de

CHERCHER

Recherche

SUJETS

NOUVELLES PUBLICATIONS

Inscrivez-vous à notre newsletter !
Recevoir un résumé des articles

directement à votre email!