Par CRISTINA DINIZ MENDONÇA*
Commentaire sur le livre de Jean-Paul Sartre
« Dans la société capitaliste, les hommes n'ont pas de vie : ils n'ont que des destins » (Sartre, Situations que je, p. 40).
"Tout ce que nous voyons, tout ce que nous vivons nous incite à dire : 'Cela ne peut pas durer'" (Sartre, Situations que je, p. 100).
Une bonne périodisation de la culture française contemporaine ne pouvait manquer de marquer le moment de rupture radicale exprimé dans ce volume inaugural de situations, disponible pour le lecteur brésilien dans la belle traduction de Cristina Prado. L'essai sur Faulkner qui ouvre le recueil ne laisse aucun doute sur le fait que nous sommes face à un point zéro, où la fin d'un processus de liquidation d'une forme d'éducation (pulvérisée avec le monde dont elle est inséparable) coïncide avec le début d'une nouvelle cycle historique et culturel.
Un passage de cet essai d'ouverture, écrit peu avant la Seconde Guerre mondiale en 1938, expose les conditions dans lesquelles le point zéro a été fixé : « L'humanisme de Faulkner est certainement le seul acceptable - il déteste nos consciences bien réglées, nos consciences bavardes d'ingénieurs. ”.[I] Cette première esquisse de la figure de l'humanisme chez Sartre, qui apparaît déjà imprégnée de négativité, c'est-à-dire comme un refus de « nos consciences bien réglées », ne suppose rien de plus, rien de moins, que le travail entrepris par l'Auteur depuis le début des années 1930, la démolition des fondements de l'humanisme officiel qui soutenaient l'édifice idéologique de la société française de l'entre-deux-guerres.
La grande expression littéraire de ce refus, le personnage de Roquentin dans le roman la nausée, se constitue précisément dans la lutte contre toutes les ignominies sociales et culturelles de la Troisième République française, détestée... jusqu'à la nausée (comme elle l'était aussi par Ferdinand Bardamu, le célèbre personnage de Céline dans Voyage à bout de nuit). Le registre qui caractérise la pensée du premier Sartre est donc celui de la transgression. Plus précisément, la transgression des codes culturels des établissement universitaire français.
Une négativité aussi explosive n'aurait bien sûr pas pu déferler sur la scène intellectuelle française comme un météore. Formé au sein d'une culture universitaire plus traditionnelle, Sartre n'était pas prédestiné à être gauche dans la vie intellectuelle. Son « langage de la négativité » a pu éclater parce qu'une grande crise historique a ouvert des fissures dans les fondements de la culture française traditionnelle. Cette base ne s'effondrera complètement qu'avec la Guerre, l'Occupation et la Résistance, mais déjà dans la conjoncture de radicalisation politique précédant l'artillerie lourde de nos anciensnormalien il avait trouvé un terrain favorable pour l'ébranler irrémédiablement.
Face au cataclysme historique, Sartre dira plus tard, « le survol de nos prédécesseurs », qui priaient pour le livret « Primauté du Spirituel », devenait impossible.[Ii] (D'où le sens et la fonction de la redécouverte de Kafka dans une France au bord de l'effondrement, surtout si l'on pense que ses romans sont, comme l'observe Adorno, « la réponse anticipée à la constitution d'un monde où toute attitude contemplative est devenue un sarcasme outrancier , car la menace permanente de catastrophe ne permet plus à personne d'être un spectateur neutre »).[Iii]
Ainsi, pour la génération Sartre, le slogan lancé par Jean Wahl en 1932 s'impose : « Vers le concret ». Mais avec quels instruments ? Aucune pierre n'est restée non retournée dans l'édifice de la culture française traditionnelle. Tout était à réinventer. La première étape était de frapper à la porte de quelqu'un d'autre. Tombant du ciel des idées dites éternelles (mais qui étaient aussi vieilles que la Troisième République) vers la terre, Sartre dut encore franchir bien d'autres distances à la recherche d'instruments théoriques qui l'aideraient à comprendre le temps présent.
Commence alors le cycle des « voyages de découverte » (pour reprendre l'expression avec laquelle Hegel définit la Phénoménologie de l'esprit), qui emmène l'Auteur traverser le Rhin (dans le sens inverse de celui parcouru par la philosophie classique allemande plus d'un siècle auparavant) et même l'Atlantique, retrouvant les classiques du roman social américain. C'est le résultat de ces "voyages" qui est décanté dans les répétitions de Situations que je. Rédigés entre 1933 et 1945, ces essais sont nés sous le signe de la « modernité » (ce n'est pas un hasard, le premier humanisme « accepté » par Sartre est, on l'a vu, celui de Faulkner). Qu'est-ce que cela signifie?
D'un point de vue philosophique, la « modernité » est devenue possible pour Sartre avec la « découverte » de la phénoménologie allemande (l'étape complémentaire sera la redécouverte de Hegel, via Kojève) – qui est magistralement exposée dans le célèbre essai sur Husserl qui intègre Situations que je. La « modernité » philosophique signifie ici une rupture avec la philosophie moderne au sens kantien, c'est-à-dire la théorie de la connaissance, hégémonique dans l'université française (« la philosophie française qui nous a formés ne connaît presque que l'épistémologie »[Iv]).
Cette rupture est, aux yeux de Sartre, la condition essentielle de l'épanouissement d'une philosophie concrète, d'abord entrevue chez Husserl, qui « ne se lasse pas d'affirmer que les choses ne se dissolvent pas dans la conscience ».[V] (Il faudra attendre un peu plus longtemps pour que Sartre découvre enfin, par un Heidegger au mauvais signe, que la philosophie husserlienne ne pouvait pas conduire au vrai concret.) Dans cet essai sur Husserl, l'exploit de Sartre est double. D'une part, dans un ultime adieu sans cérémonie à l'époque où le Spirituel dominait, l'Auteur dissèque le cadavre de cette idéologie qui avait nourri l'élite intellectuelle de la Troisième République, avant de lui jeter la dernière pelle de lait de chaux.
D'autre part, en célébrant la « libération », via Husserl, de bourgeoisisme de la « vie intérieure » qui emprisonnait la pensée française, Sartre accomplit déjà, du même coup, un autre exploit, spectaculaire cette fois : convertir la tranquille phénoménologie allemande en un activisme philosophique radical « vers le concret », comme l'attestent les mots avec le qui clôt l'essai : « Husserl a réinstallé l'horreur et l'enchantement dans les choses. (...) Ce n'est pas dans on ne sait quelle retraite que nous nous découvrirons : c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, homme parmi les hommes ».[Vi]
Ce que Sartre anticipe, dans cet essai écrit en 1933-1934 et publié en 1939, c'est la fin d'un long « voyage au fond de la nuit ». Ainsi s'ouvre la voie à l'entrée fulgurante en scène de L'être et le néant, la grande expression théorique des Temps Modernes. Quand on lit dans cet Essai sur l'ontologie phénoménologique – « il faut partir d'un certain réalisme »,[Vii] nous pourrons déjà identifier les termes de ce « réalisme » : une philosophie non contemplative ; une philosophie qui, au lieu d'être une simple chaîne de concepts, est capable d'appréhender l'expérience vécue. Dans l'article sur Bataille, rédigé peu après L'être et le néant, qui comprend également Situations que je, note Sartre : « L'erreur de Bataille est de croire que la philosophie moderne est restée contemplative. Il a visiblement mal compris Heidegger.[Viii]
L'autre aspect de cette découverte de la « modernité » philosophique est la découverte de la « modernité » littéraire – outre Kafka, les classiques du roman social américain, notamment Faulkner et Dos Passos, auxquels trois de ses essais sont consacrés. Situations que je. Mais, comme la matière philosophique rapportée d'outre-Rhin, la matière littéraire que Sartre rapporte d'Amérique subit elle aussi une véritable mutation au retour. D'autant plus qu'à la fin ces matériaux seront tous mélangés, et que le recyclage de la phénoménologie allemande sera guidé par des modèles narratifs venus d'outre-mer – d'où le mélange de Heidegger et de romanciers américains présent dans plusieurs essais de ce recueil, et qui être l'un des piliers de la structure de L'être et le néant.
Cet immense mortier de matériel philosophico-littéraire comprend également, à sa base, du matériel historique. En mettant l'accent, par exemple, sur le « phénomène de la dissolution du temps » dans le roman américain, dans l'un des essais de Situations que je, "À propos Le son et la fureur: temporalité chez Faulkner », Sartre est aussi diagnostiquer la « dissolution » d'un certo temps historique. A la fin de cet essai écrit à la veille de la guerre, en juin 1939, on lit : « Comment expliquer que Faulkner et tant d'autres auteurs aient choisi cette absurdité si peu romanesque et si peu vraie ? Je crois qu'il faut en chercher la raison dans les conditions sociales de notre vie actuelle. (…) Tout ce que nous voyons, tout ce que nous vivons nous pousse à dire : « Cela ne peut pas durer » – et pourtant le changement n'est même pas concevable, sinon sous forme de cataclysme. (...) Faulkner emploie son art extraordinaire pour décrire ce monde qui meurt de vieillesse et de notre étouffement ».[Ix]
Cadrant un roman qui s'épanouit sur un autre continent dans l'angle aigu (très aigu d'ailleurs) de la vie nationale, l'essai de Sartre finit par reconstruire le mouvement de son propre présent politique, en lui donnant une forme narrative. Un récit qui expose le besoin historique de mort dû à la « vieillesse » dans un certain monde et, ce faisant, anticipe les profondes transformations sociales de l'époque. Cette stylisation conjoncturelle d'un classique du modernisme américain, réinterprété à partir des révélations d'un moment de catastrophe nationale, est également vivement ressentie dans l'essai sur Dos Passos. Mais il y a là bien plus qu'une stylisation conjoncturelle : ce que nous voyons se refléter dans le miroir que Sartre place devant Dos Passos est déjà l'essentiel de la pensée de Sartre.
Il convient de noter les termes de l'éloge de Dos Passos par Sartre : « Son art n'est pas gratuit » – « il s'agit de nous montrer ce monde ici, le nôtre. Dans montre le seulement, sans explications ni commentaires. (…) Or, en décrivant ces apparitions bien connues, dont tout le monde s'accommode, Dos Passos les rend insupportables. Elle indigne ceux qui ne se sont jamais indignés, elle étonne ceux qui ne s'étonnent de rien.[X] La technique de Dos Passos vise, « très consciemment », à « nous conduire à la révolte » : « Fermons les yeux et essayons de nous souvenir de nos propres vies, essayons de nous en souvenir si: nous allons étouffer. C'est cette suffocation impuissante que Dos Passos veut exprimer. Dans la société capitaliste, les hommes n'ont pas de vie : ils n'ont que des destins. Cela, il ne le dit jamais, mais nous le fait toujours ressentir ; il insiste, discrètement, prudemment, jusqu'à nous donner envie de rompre avec nos destins. Nous voilà révoltés : votre objectif est atteint. Révolté derrière le miroir. Car ce n'est pas ce que le rebelle de ce monde veut changer ici : il veut changer la condition présenter des hommes, celle qui se fait au quotidien ».[xi]
Mais ce n'est pas le point de vue de Sartre. participation qu'y voit-on préfiguré ? Cette conscience mue par l'action négatrice de l'existant, que notre auteur voit s'incarner dans les romans de Dos Passos, avant d'être réélaborée via Kojève, recevra plus tard, à l'occasion de son baptême politique, le nom d'Intellectuel. En effet, qu'est-ce qu'un intellectuel aux yeux de Sartre sinon quelqu'un capable d'irriter « ceux qui ne se sont jamais indignés » ? On notera aussi, dans l'éloge de Dos Passos, l'accent mis sur la révolte, où l'on voit déjà Sartre soixante-huitard de Sur une raison de se révolter.
Et l'accent mis sur la possibilité de « rompre avec nos destins », c'est-à-dire avec « la condition présenter des hommes » – la « société capitaliste », dans laquelle « la vie » devient « le destin ». C'est ici le point de fuite où convergent la « modernité » philosophique et littéraire retrouvée par Sartre. Portes et fenêtres ouvertes sur le monde, après la rupture avec la philosophie spiritualiste française, ce que l'Auteur voyait était l'impasse de la vie dans la société capitaliste - une vie au maison close, dans lequel on « étouffe ». Cette rupture indiquait donc la nécessité d'une autre, plus radicale, quelque chose au-delà du bêtise de la vie bourgeoise (si l'on veut poser le problème dans les termes de Flaubert, dont Sartre sera toujours l'héritier de « l'esthétique anti-bourgeoise »).
En faisant sauter le cadre de la philosophie institutionnelle, notre auteur comprendra qu'elle n'était qu'une partie du squelette délabré des formes du monde bourgeois, dont la fin l'existentialisme français, réactivant la combustion de l'avant-garde de l'entre-deux-guerres, tentera de précipiter. Cet essai de 1938 expose déjà le support central de toute l'œuvre de Sartre : le lien interne entre la pensée négative et le projet d'émancipation sociale. Depuis le premier Sartre, ce qui est en jeu n'est pas un projet philosophique ou littéraire « pour soi », pour ainsi dire, mais plutôt un projet – totalisant et totalisant – de changement radical de société. (Vu sous cet angle, où la révolution sociale et les avant-gardes littéraires et artistiques de l'entre-deux-guerres convergent, il est logique de penser l'existentialisme français comme l'un des moments de «l'extraordinaire floraison finale de l'impulsion du haut modernisme», comme le propose Fredric Jameson .[xii])
C'est à la lumière de ce lien immanent entre pensée négative et émancipation sociale qu'il faut comprendre « le destin historique de l'essai » chez Sartre, pour reprendre le titre de la Préface de Bento Prado avec laquelle l'édition brésilienne de Situations que je offert au lecteur. Que ce destin a été scellé, à mon sens, par le pressentiment d'un « instant libérateur », dans le langage de L'être et le néant, qui a germé au cœur même de cet ouvrage traditionnellement lu comme « pure philosophie » (en fait, rien de plus impur que cet Essai d'ontologie phénoménologique, entièrement contaminé par le monde), malgré les intention de l'auteur à le dérouler en une Morale, tout cela en dit long sur le sens historique de l'évolution des genres chez Sartre.
La consolidation de l'essai (comme forme) le long de l'itinéraire de l'œuvre de Sartre, que ce soit en situations (un ensemble « critique et politique », selon la définition de l'auteur, et qu'il considère comme la partie la plus significative de son œuvre), que ce soit dans des « monographies concrètes » telles que Saint-Genet e L'idiot de la famille, est l'un symptôme de l'épuisement (historique) des formes philosophiques et littéraires traditionnelles. C'est ce que l'on peut déduire du problème proposé par Bento Prado.
Ce qui est déjà supposé dans les tests de Situations que je c'est le changement de registre de la philosophie et de la littérature dans les conditions sociales du monde contemporain. Le parti pris qui imprègne à la fois la « modernité » philosophique et littéraire qui y est recyclée est celui de la relégation. Il s'agit en fait de remplacer la « haute » philosophie, qui plane dans le ciel des idées, et la « haute » littérature (la « noble » écriture selon les canons de l'Académie) par quelque chose (ce qui revient à dire : une forme) attentive à ce qui intéresse en fait tout le monde, c'est-à-dire à la hauteur (très basse) de la prosaïque révélation de l'existence.
La conséquence nécessaire de cet avilissement sera de plonger l'intellectuel dans le denim brut de la réalité quotidienne. Cette désublimation émancipatrice ne pouvait qu'apporter une forme nouvelle, qui n'est qu'à l'aube dans ces essais de Situations que je. Ce que Sartre privilégie dans la technique journalistique des romanciers américains, en particulier Dos Passos – le fait de simplement « montrer », ou « décrire », « ce monde-là » – n'est pas très éloigné des conditions dans lesquelles l'idéalisme allemand classique (lire : si Phénoménologie de l'esprit), déjà dûment amalgamée à la « description » heideggerienne, reviendra sur le devant de la scène philosophique dans L'être et le néant: rétrogradé au niveau terre-à-terre des problèmes d'un monde trop humain, et relu comme une intrigue qui « montre », au sens le plus descriptif et le moins spéculatif possible, le drame de la liberté de l'Humain Condition dans une situation historique extrême.[xiii]
Pas étonnant que l'étape suivante ait été inaugurée avec le Reportage, un genre avec lequel Sartre tentera de rendre compte, dans l'impulsion du moment, d'un événement historique crucial pour sa génération, l'insurrection parisienne d'août 1944, et qui avait été redécouvert dans le Carnets de guerre drôles, avant d'être élevé au rang de genre majeur dans le manifeste inaugural des « années Sartre », le «Présentation des Temps Modernes ».
C'est encore l'élan de cette période d'effervescence révolutionnaire qui, mettant à l'ordre du jour la nécessité d'une pensée critique et négative, permit à Sartre, dans l'essai de 1945 qui clôt Situations que je, pour extraire de la philosophie cartésienne un mélange d'activisme (« Au commencement était l'Action »), de liberté et de négativité radicale (même si Descartes n'a pas poussé « sa théorie de la négativité jusqu'au bout »).[Xiv] Dans ce Descartes « catastrophique et révolutionnaire », tel que défini dans Carnets de guerre drôles, on peine à reconnaître la philosophie dogmatique et systématique du XVIIe siècle, plongée dans le tumulte produit par l'accélération vertigineuse avec laquelle Sartre reconstruisait une conjoncture historique elle-même radicalisée et fortement accélérée par la « force des choses ». Mais ce Sartre si "daté" est peut-être le plus actuel de tous - en particulier dans des cultures comme la nôtre, avec un "déficit de négativité" chronique.[xv]
*Cristina Diniz Mendonça elle est titulaire d'un doctorat en philosophie de l'USP.
Version agrandie de l'oreille qui intègre l'édition brésilienne de Situations que je, également publié dans la revue Critique marxiste no. 23.
Référence
Jean-Paul Sartre. Situations que je. Traduction : Cristina Prado. São Paulo, Cosac & Naify, 312 pages.
notes
[I] Sartre, J.-P., «Sartoris, de William Faulkner », dans Situations I - Critique littéraire, São Paulo, Cosac Naify, 2005, p. 33.
[Ii] Sartre, J.-P., « Qu'est-ce que la littérature ? ”, Cas II, Paris, Gallimard, 1948, p. 242-243.
[Iii] Adorno, TW, Notes sur la littérature, Paris, Flammarion, 1984, p. 42.
[Iv] Sartre, J.-P., « Une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl : l'intentionnalité », in Situations que je, op. cit., p. 57.
[V] Ibid., P. 55.
[Vi] Ibid., P. 57.
[Vii] Sartre, J.-P. L'Être et le Néant, Essai d'ontologie phénoménologique, Paris, Gallimard, 1943, p. 362.
[Viii] Sartre, J.-P., « Une nouvelle mystique », in Situations que je, op. cit., p. 162.
[Ix] Sartre, J.-P., « A propos Le son et la fureur: la temporalité chez Faulkner », dans Situations que je, op. cit., p. 100.
[X] Sartre, J.-P., « À propos de John dos Passos et 1919", dans Situations que je, op. cit., p. 37-38 ; l'emphase de l'auteur.
[xi] Idem, p. 40-41 ; l'emphase de l'auteur.
[xii] Jamesson, F. Post-modernisme – La logique culturelle du capitalisme tardif, São Paulo, Attique, 1996, p. 27.
[xiii] Voir ma thèse de doctorat Le mythe de la résistance : expérience historique et forme philosophique chez Sartre (une interprétation de L'Être et le Néant), São Paulo, FFLCH/USP, 2001.
[Xiv] Sartre, J.-P., « Liberté cartésienne », in Situations que je, op. cit., p. 295 et 299.
[xv] Les termes sont de Paulo Eduardo Arantes, mais le diagnostic est d'Antonio Candido (réfracté à travers le prisme de Roberto Schwarz). Cf. Arantes, PE, "Ajustement intellectuel", dans O Fio da Meada – Une conversation et quatre entretiens sur la philosophie et la vie nationale, São Paulo, Paz et Terra, 1996, p. 315.